L’homme est en
perpétuelle recherche des choses qui l’entoure. Il y a une nécessité de
compréhension du monde qui l’entoure et ainsi de l’univers. L’homme, depuis
l’aube des temps, a été amené à observer les astres et c’est là que se situe le
départ des sciences de l’univers. Les grandes questions de l'origine de l'homme
et les questions en rapport avec l'origine de l'univers et de ses destinées
sont celles qui, de tous temps, ont le plus passionné les philosophes. Et comme
les hommes sont de nature à chercher des réponses et des explications aux
évènements qui les entourent, il est important de les résoudre. Ainsi de
nombreuses explications, premièrement cosmologiques puis scientifiques sont
apparues. Cependant nous pouvons nous demander s’il est possible de connaître
l’univers sans se raconter des histoires de monde ?
Dans les vieilles civilisations, les hommes
se sont trouvés confrontés des phénomènes naturels qu’ils ne comprenaient pas.
Ils ont alors cherché une explication à ses catastrophes. Ainsi, ils ont
inventé des dieux qu’ils ont cachés derrière chacun de ces phénomènes
incompris. Cette démarche constituant à chercher à donner un sens, quel qu’il
soit, au monde qui l’entoure est une démarche propre, fondamentale et
incontournable de tout être intelligent, on ne peut vivre sans chercher à
donner un sens au monde dans lequel on est plongé. En effet cela est né du
besoin culturel des hommes, la culture se résume à l’ensemble des productions
d’une société, autant matérielles, comme les habitations, l’art, etc…
Qu’immatérielles, comme les croyances, des idées, ou encore des coutumes.
L’ensemble de notre culture provient de l’enseignement, des traditions et des
coutumes de nos ancêtres. La culture est finalement tout ce qui a été rajouté
par l’homme à la nature. Donc ces divinités
cachées sont crées pour combler l’incompréhension que l’homme a du monde. On
trouve dans les cosmologies primitives une tendance systématique à introduire
une quantité de divinités dont l’importance croit au fur et à mesure qu’on
s’éloigne de la terre. La représentation cosmologique de l’univers dans ces
civilisations n’a rien de scientifique ni même de préscientifiques, elle est
d’ordre purement mythique. Les hommes partent de l’idée, grâce aux croyances,
que le monde à été crée par des où un dieu, qui ont battis le monde et les
hommes. Nous pouvons ainsi nous rendre compte qu’au commencement de ces
croyances, les hommes ont créé un univers. La question est de savoir si c’est
idée d’univers n’est pas restée gravée dans la science moderne.
Les hommes ont
commencé à s’intéresser aux sciences seulement plus tard, lorsque les
civilisations ont commencé à acquérir une certaine organisation, les premières
raisons de ces recherches scientifiques naissent de l’agriculture. En effet, en
fonction des différentes saisons, les récoltes agricoles n’étaient pas les
mêmes, il y avait la un besoin important d’étudier l’astronomie. C’est là la
naissance du premier calendrier. Pour établir celui-ci, il a fallu aux hommes
étudier le placement du soleil dans le ciel en rapport avec les étoiles et
autres phénomènes. Ils ont ainsi pu se rendre compte qu’il y avait un lien
entre le positionnement des astres et les phénomènes terrestres. Naissent alors
les premiers rapports à la physique.
Chronologiquement
et historiquement, on peut ainsi remarquer que la science commence lorsque le
mythe finit. Si un physicien cherche à démontrer quelque chose il doit effacer
toute connaissance où idées préconçues pouvant s’inspirer de cosmologie par
exemple. Tandis, qu’au contraire il adhère à des histoires de monde alors cela
voudrai dire qu’il y a d’abord une invention de récit et par la suite une
adhésion, cette action suppose alors un renfermement moral sur une chose.
Ainsi, on ne s’expose pas à une réalité qui pourrait compromettre l’image
rassurante que les hommes se faisaient de l’univers et, alors, bouleverser la
vie et les idées qu’ils entretenaient. La question qui se pose alors est de
savoir si il est possible pour l’homme de connaître ce qui l’entoure sans
partir d’idées préexistantes où d’idées qui pourrait le rassurer sans
compromettre la connaissance de l’existence de l’univers ? L'univers ne nous est pas connu. La grande
majorité des corps célestes n'a pas été observée. On ignore, par ailleurs, si
l'univers est fini ou infini, les deux hypothèses étant toutes deux difficile à
concevoir.
Ce pose alors
l’idée de l’expérience. Une expérience scientifique n’est pas une expérience
naïve, c’est-à-dire une expérience réalisée sans réflexion et qui n’avait pas
pour but de démontrer quelque chose mais qui fini par le faire. C’est une
expérience savante qui doit être le fruit d’une certaine intelligence capable
de faire des liens entre les différents éléments et de pouvoir démontrer, ou
non, une idée. Une expérience savante est une expérience qui ne serait pas
réalisée par quelqu’un de simple d’esprit. Pour qu’un scientifique puisse avoir
l’idée de prendre une lunette et d’observer les étoiles pour en apporter des
conclusions est un acte extraordinaire car il montre une volonté de découvrir
de nouvelles choses et contredire, dans un certain sens, des idées
préexistantes. Ainsi il présuppose des questions et il y a une certaines
initiatives d’esprit. Une expérience se base sur des faits réels qui sont
observé par un scientifique, ainsi il peut développer des idées et alors
développer une hypothèse. Un scientifique, pour prouver une expérience, ne doit
pas faire intervenir de spéculation. C’est-à-dire que, si à un moment donné,
ses idées prennent le dessus sur les faits réels, alors cela reviendrai à se
« raconter des histoires de monde ». Ce pose alors l’idée de savoir
jusqu’ou les hommes sont prêts à aller pour prendre en compte une vérité qui
peut faire mal, violente, ou détruisant tout ce que nous pensions savoir de
l’univers ?
Les hommes ont
attribués le nom d’univers, mais il n’existe pas de données permettant de
prouver que le monde où nous vivons est UNIvers et non pas un multivers. En
effet, depuis le début des temps les hommes se sont pensés supérieurs aux autres
espèces animales ou présentes sur la surface de la planète. Ainsi ils ont
souvent tout tourné autour de leur existence. Les lois que nous utilisons
autours des phénomènes gravitationnels sont-elles vraies parce que nous vivons
dans un univers ou parce que nous avons voulu qu’elles pour soient réalistes
par rapport aux faits que nous voulons une exclusivité ? Pierre Duhem à
ainsi élaboré une théorie « un
système de propositions mathématiques déduites d’un petit nombre de principes
qui ont pour but de représenter aussi simplement, aussi complètement que
possible un ensemble de lois expérimentales ». Cette théorie se compose de
cinq étapes. La première est, qu’une théorie, doit être dans un premier temps
cohérente. En effet, pour établir une théorie, il ne faut pas qu’elle se
contredise, cette idée s’impose seulement aux mathématiques qui sont une
science de logique. Mais elle ne s’applique pas aux sciences expérimentales
comme la physique.
Car toute théorie peut-être, plus tard, totalement démentie
avec l’évolution du monde et des sciences. Il est également très important de
chercher à démontrer de nouvelles idées. La seconde étape est d’être capable de
prédire et d’anticiper les phénomènes observables grâce à cette théorie. Il
faut avoir une idée du résultat escompté. Il faut ensuite qu’une théorie face
preuve de simplicité. Henri Poincaré à écrit « Il ne faut pas comparer la
marche de la science aux transformations d’une ville, où des édifices vieillis
sont impitoyablement jetés à bas pour faire place aux constructions nouvelles
mais à l’évolution continue de types zoologiques qui se développent et
finissent par devenir méconnaissables aux regards vulgaires, mais d’où un œil
exercé retrouve toujours les traces du travail antérieur des siècles passés. Il
ne faut donc pas croire que les théories démodées ont été stériles et
vaines. » C'est-à-dire que les anciennes théories peuvent toujours, même
si elles sont contredites ou fausses, servirent de base à l’élaboration d’une
nouvelles théorie. La dernière étape consiste à être sur de pouvoir réaliser
une expérience pour démontrer la théorie.
Cependant les hommes ne doivent pas
laisser leurs sentiments entraver une théorie. En effet les hommes ont
tendances à s’accrocher à certaines histoires jusqu’au point de s’en convaincre
eux-mêmes ou de trouver des moyens, mêmes inconscients pour trouver des
réponses qui les arrangent. C’est la que se porte tout notre raisonnement, les
hommes peuvent-ils connaître les choses qui les entourent sans se laisser
corrompre par des idées et des sentiments, et être totalement hermétique à tout
raisonnement extérieur ? Il est
propre à l’homme de ressentir des choses et de réfléchir, nous pourrions alors
penser qu’il est alors impossible de ne pas prendre part dans une expérience,
d’ailleurs il est probable que certains scientifique est déjà falsifier leurs
résultats dans le but de ne pas se révéler une réalité trop dure. De plus il
est difficile de faire des conclusions sur l’univers car nous sommes
« en » lui, on ne peut pas l’observer de l’extérieur. Tout ce que les
hommes pensent est rendu possible car c’est justement l’univers qui fait que
ces idées existent dans mon cerveau.
Avec les éléments qui font qu’une théorie
peut-être envisager ou non, on peut constater que Pierre Duhem se base sur l’autre
en partant du préexistant. On voit ainsi qu’il y a un lien entre cosmologie et
histoire avec la science. N’est pas un moyen de faire avancer la science ou un
moyen de s’enfermer en quelque sorte dans des histoires de monde ? Les
expériences sont-elles fiables ou nous montrent-elles les résultats
escomptés ?
Aristote croyait
que tous les objets étaient constitués de matière et de forme. La matière étant
ce dont les choses sont faites, la forme étant les caractéristiques de chaque
chose. Aristote pensait qu'un objet contenait plusieurs formes possibles et que
tous les changements de la nature impliquaient la transformation de quelque
chose en une forme réelle. Descartes, lui, était un dualiste, il a cherché à
contredire Aristote. Pour lui, le monde est fait de deux types de substances : la matière
qui occupe l'espace, et l'esprit ou l'âme immatérielle. Elles sont toutes les
deux créées par Dieu, mais n'ont aucun contact entre elles, sauf chez les êtres
humains où le cerveau permet à l'esprit de communiquer avec le corps. Nous
pourrions alors parler de l’expérience réalisée par Descartes concernant le
bloc de cire. Il fait une expérimentation, qui est une expérience de pensée,
avec un morceau de cire. Il l'approche du feu et ses qualités changent ou disparaissent;
pourtant tout le monde continue à dire que c'est la même cire. Est-ce que ce
sont les sens qui nous donnent cette connaissance, et qui fondent le jugement
de perception ? Descartes va plutôt nous montrer qu’il est impossible
d’affirmer l'identité de l'objet, si je ne dispose que des sens.
En effet, que
me livrent mes sens concernant l'objet ? Des
informations multiples comme l’odeur, saveur, etc… Pourtant il n’y a pas de
lien, mes sens ne m’aident pas à faire une distinction. Les sens ne me donnent
pas la chose comme "substance", comme chose. Il faudrait pour cela
qu'il y eut un organe corporel qui me fasse sentir cette unité. Nous pourrions,
comme comparaison, utiliser l’exemple d’une personne. Lorsque nous voyons une
personne coiffée ou habillée d’une certaine manière, et qu’un autre jour tous
ses critères de différenciation ont changés, alors nous pourrions tout de même
reconnaître la personne car nous connaissons la forme interne des choses. Si
nous nous appuyons sur ce que nous dit Descartes alors il serait possible pour
l’homme de connaître l’univers. Seulement si nous prenons en compte les ondes
lumineuses, qui font que nous voyons le monde d’une certaine façon, ne nous
permet pas de valider cette théorie aujourd’hui. De plus, par exemple, les
artistes n’ont pas la même façon de peindre, nous pourrions alors penser que
les hommes ont un monde propre à chacun. Ne pourrait-il pas alors y avoir
plusieurs possibilités de conclusion pour une expérience donnée ?
Nous allons prendre pour exemple la célèbre
expérience de Young. L'expérience de la double fente avec
des électrons et qui sert d'introduction aux concepts quantiques. On considère,
pour cela, une fente double séparant une source d'électrons en haut et un écran
en bas. Si les électrons étaient des ondes, et passaient donc simultanément par
les deux fentes, on aurait sur l'écran une alternance de bandes claires et
sombres, les fameuses franges d'interférence que l'on obtient aussi avec de la
lumière. Si les électrons étaient comme des balles tirées par une mitrailleuse
et passant par une seule fente ouverte, on aurait une série d'impacts discrets
distribués selon une courbe continue. L'ouverture d'une autre fente ne
changeant que peu cette courbe mais donnant un résultat très différent du cas
ondulatoire. Si les deux fentes sont ouvertes, et que l'on s'assure que les
électrons passent un par un au travers, on enregistre sur l'écran une série
d'impacts discrets mais dont la distribution avec suffisamment d'électrons se
fait selon les franges d'interférence d'une onde. Les électrons et autres «
particules » quantiques ne sont en réalité ni des ondes ni des particules mais
quelque chose d'autre dont les attributs classiques, trajectoire, vitesse,
localisation, n'apparaissent qu'en fonction du dispositif expérimental donné.
Pour être provocateur, la réalité n'existerait donc fondamentalement pas dans
l'espace et le temps et les objets au sens classique n'existeraient pas sans un
observateur, peut-être pas nécessairement humain, pour les observer. C'est en
tous cas une interprétation possible de la mécanique quantique. C'est là que l'expérience devient stupéfiante. Bien qu'ayant
dépassé les deux fentes, c'est le choix de l'observateur qui va déterminer dans
le passé par quelle fente le photon a voyagé, par une ou par les deux en même
temps. Ainsi, on peut remarquer qu’en fonction de l’expérience qu’un
scientifique cherche à démontrer, les résultats ne sont pas les mêmes. Ce qui
veut dire que pour une expérience donnée, de nombreuses possibilités de réponses
et de théories peuvent être possible.
L’expérience du chat de Schrödinger
consiste
à placer un chat dans une boite fermée. Cette boite est pourvue d’un système
destiné à tuer le chat. Ce système est constitué d’un flacon de poison, d’une
petite quantité de matière radioactive et d’un compteur Geiger. Lorsque la
première désintégration d’un noyau radioactif se produit, le compteur Geiger
réagit en déclenchant un mécanisme qui casse le flacon et libère le poison
mortel. Ainsi, la désintégration d’un noyau radioactif, un processus
microscopique, se traduit par la mort du chat, un événement macroscopique. La
désintégration d’un noyau radioactif est un processus purement quantique qui se
décrit en termes de probabilités. Il est impossible de prévoir quel noyau se
transformera en premier ou bien quand la première désintégration se produira.
La seule chose que nous puissions calculer est la probabilité qu’un certain
nombre de noyaux se soit désintégré après un temps donné. Nous pouvons par
exemple choisir une substance radioactive de telle façon qu’après cinq minutes
il y a 50 pour cent de chances qu’un noyau se soit désintégré et 50 pour cent
de chances que rien ne se soit produit. Fermons donc la boite et patientons
pendant cinq minutes. Puisque la désintégration radioactive s’exprime en termes
de probabilités, le sort du chat ne peut être décrit qu’en termes similaires.
Après cinq minutes, il y a donc 50 pour cent de chances que le chat soit mort
et 50 pour cent de chances qu’il soit vivant. Dans l’interprétation
traditionnelle de la mécanique quantique, le chat n’est alors ni mort, ni
vivant. Il se trouve dans une superposition de ces deux états. Ce n’est que
lorsque nous ouvrons finalement la boite que l’un des deux états possibles
devient la réalité. Le chat est alors soit vivant, soit mort. Ainsi il laisse
entrevoir la possibilité que dans un monde, le chat soit mort, mais dans un
autre qu’il soit vivant. Car si, quand je n’ouvre pas la boite, le chat est à
la fois mort et vivant, alors il offre la possibilité qu’il soit dans un état
différent dans chaque monde. Ainsi pour n’importe quels évènements du monde on
peut en conclure que tous les actes que nous réalisons se passent différemment
ailleurs. La question que nous nous posons est alors dépassée car il n’est
alors plus question d’un univers.
Nous avons vu s’il
était possible de connaître l’univers sans se raconter des histoires de mondes,
il semble que les hommes, chronologiquement se base sur de nombreuses histoires
et mythes qui peuvent nuire aux raisonnements scientifiques. En effet, les
hommes ont du mal à ne pas prendre part dans une théorie scientifique et
risquer de compromettre la vérité, qui peut parfois être violente ou encore
effrayante. Cependant, L’expérience de la double fente et l’expérience du chat
de Schrödinger nous permet de nous rendre compte que de nombreuses variantes
sont possibles et qu’au-delà d’un univers il existerait d’autres mondes et
ainsi un multivers. Nous serions alors incapables de connaître l’univers en se
racontant des histoires de mondes.
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