samedi 21 décembre 2024

Terminales 1 - 4 - 5: Ecriture libre


 

Cet exercice est facultatif. Nous vous rappelons qu’il s’agit de créer une fiction quelle que soit sa forme. Votre oeuvre fera l’objet d’une notation qui ne comptera qu’en tant que bonus. Nous vous proposons 3 sujets au choix:


Sujet 1

Peut-être avez vous entendu parler de l’affaire Jean Claude Romans ou vu le film de Nicole Garcia: « l’adversaire » ou lu le livre du même nom écrit par Emmanuel Carrère. Ce fait divers réel décrit l’histoire d’un homme qui, à partir d’un examen auquel il n’est pas allé en deuxième année de médecine, n’a fait que mentir à ses proches sur son activité universitaire et professionnelle. La confiance qu’il a su inspirer à son entourage lui a permis de faire croire qu’il était médecin à l’OMS à Genève, alors qu’il était sans travail. Ce mensonge a très mal fini puisque il a tué ses enfants, sa femme et ses parents.  C’est un cas extrême de mythomanie mais Jean Claude Romans  a su envoyer tous les signes extérieurs du salarié. Le travail semble donc être aussi une comédie qu’on peut jouer (avec la persona qui lui correspond). Il s’agit de réfléchir à un scénario illustrant cette comédie du travail salarié (pas celle de Jean-Claude Romand qui ici est seulement une illustration extrême) , ciblant toutes ces caractéristiques que nous essayons d’envoyer aux autres pour leur signifier que nous faisons partie de la confrérie des « travailleurs », de la « France qui travaille » ou de celle « qui se lève tôt ». Vos personnages ne sont pas tenus d’aller aussi loin que Jean Claude Romand dans cette simulation, mais il est affaire ici de montrer qu’il y a aussi une part de semblant, d'artifice, d’attestation vaine et gratuite dans le travail salarié et que cela aussi épuise l’employé.e.





Sujet 2

Ecrire ou concevoir une fiction (vidéo, bande dessinée, nouvelle, roman, etc.) dans laquelle est développée une analyse de nos mentalités, de nos habitus, de nos façons de vivre, de penser et d’échanger (nous terriens, ou nous humains, ou nous européens, ou nous français) avec les autres menée par un point de vue « extérieur » (vous avez toute liberté pour réfléchir aux conditions de cette extériorité qui peuvent être celles d’un Alien, d’une personne schizophrène, d’une personne autiste, d’un être humain venant d’un pays , d’une ontologie étranger.ère). On peut aussi envisager qu’un individu soit frappé d’une maladie ou d’un traumatisme provoquant une sorte d’amnésie qui le gratifie d’un regard totalement « neuf » à l’égard de ses semblables et de ses familiers. 



Sujet 3

Enfin si vous le souhaitez vous pouvez « à nouveau» (il y en a beaucoup dans ce blog) reprendre le thème de Noël dans une perspective plutôt négative.  Celle ci ne doit pas être gratuitement critique mais au contraire, pointer tout ce que cette occasion festive permet de gommer, d’éluder, de procrastiner. Evidemment l’humour est ici un style fortement conseillé.




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