PARANOID SYSTEM
Les robots sont parmi nous. La technologie finit par nous dépasser. 2 novembre 2070. Nous sommes à une ère où la terre n’est pas celle que vous connaissez aujourd’hui. Les pluies sont acides, les champs magnétiques complètement bouleversés. Nous vivons comme des nomades sachant que plus des ¾ de la population a disparu. Je vais vous raconter mon histoire. Celle que je vis depuis 2 ans.
Je m’appelle Alice, avant que toutes ces choses arrivent, je menais
une vie paisible, dans la grande et fascinante ville de New-York. Sauf que
depuis ces deux années, la Nasa nous a enfin dévoilé le pourquoi du comment de
ces catastrophes qui touchent la planète. Les EU ont reçu des messages venant
d’ailleurs qui étaient des menaces de civilisations extraterrestres. Des
vaisseaux relais planent au-dessus des villes depuis plusieurs mois après avoir
détruit presque tout ici….Ils utilisent des vagues de champs électromagnétiques
espérant tout détruire, tout ce que l’on aurait pu reconstruire comme les
ordinateurs, les voitures, les appareils utilisant toute source d’électricité.
Une apocalypse comme on aurait pu la voir dans un film fantastique. Mais tout
ceci était en réalité le résultat de nos erreurs humaines durant toutes ces
années. Nos satellites les ont attirés jusqu’ici et maintenant ils se servent
de certains d’entre nous pour finaliser le travail.
Notre combat pour la survie a déjà commencé. Sur le ¼ de la
population qui reste, les extraterrestres en enlèvent un certain nombre pour
les modifier, les robotiser, les programmer pour tuer les vivants, les
exterminer. Les sujets capturés ne se souviennent évidemment de rien, de ce que
ces êtres cruels ont pu leur infliger et les sujets alpha reprennent une vie
« normale ». Sauf que leurs programmes leur permettent de reconnaître
les humains faits de chair et de sang, sympathiser avec eux puis les tuer avec
un sang froid qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer. Du coup…Le mot d’ordre
ici est de ne faire confiance à personne.
Les alphas sont les sbires des extraterrestres. Nous les avons
nommés les « Wrede » ou « les cruels ».
Aujourd’hui, nous devons nous méfier de tout le monde
mais les alphas ne doivent plus être si nombreux au final…Au vu du nombre de
ceux que nous avons détruits. Peut-être que…< error…Human is
here…>…Je…<vision noire>…..je me sens partir…Non je ne peux pas être
l’un d’eux….<error system>…<error system> …… <error
system>….Oui, j’étais l’un d’entre eux…peut-être l’un des plus sensés
finalement. Comment ai-je pu….non Je ne fais plus partie de cette terre. Je
m’appelle Alice, Alpha des Wrede, programme S24…Vendredi 2 Novembre 17h54. Ma
durée de fonctionnement s’arrête là….Mise hors service par quelques survivants.
DJIHAD ROBOTIQUE
Tout d’abord, réfléchissons à l’échelle de la salle. Le
vidéoprojecteur, l’ordinateur et les téléphones que chacun a font parti des
robots. A l’échelle de la salle, nous voyons bien que les robots sont parmi
nous. En parlant des téléphones, pourquoi en avons tous un ? Car si nous
n’en avions pas à présent, nous serions dans un autre monde, perdus.
Personnellement, je ne peux plus me passer de mon tel. De ce fait les robots
sont toujours plus ou moins parmi nous. Ensuite parlons de notre domicile, les
robots sont aussi nos ordinateurs, téléphones fixes, box Wi-fi. Je n’avais plus
d’idées alors j’ai tourné la tête et j’ai vu mon réveil. Ce sont les robots qui
nous réveillent chaque matin. Du coup, nous pouvons constater que le monde ne
tient debout, ne marche à l’endroit que grâce aux robots. Imaginons que,
pendant 3, 4 jours personne n’utilise de robots ; ordinateurs, portables,
etc. que des conversations de personne à personne, des calculs de tête, des
demandes de renseignements non « googlisées »…De la vie pure, sans
additifs ! Le pied ! Si notre lycée décrétait, pendant cette période,
limitée l’interdiction d’utiliser tous ces appareils, ce serait formidable. Au
moins, pourrions-nous cesser de dire que les robots sont parmi nous.
AUTOMATISMES
Les robots sont parmi nous…C’est marrant cette phrase. En quelque
sorte, cela me permet de mettre des mots sur ce sentiment étrange qui m’habite
depuis quelque temps. Je me sens observé, jugé par tous ces gens qui se
ressemblent et se copient, qui se congratulent pour ensuite se descendre et de
se rabaisser un à un. Des clones, des foutus clones parout, mais pourquoi me
regarde-t-on de travers à chaque fois que j’essaie de m’éloigner des sentiers
battus ? Suis-je une anomalie dans un vaste programme ? Je crois
pourtant que le pire, dans tout cela, c’est que chacun de nous a conscience de
ce que nous nous faisons à nous-mêmes, du fait que nous bridons notre
personnalité mais qu’au fond de nous, même si on se
dit : « j’arrête demain, je deviens demain quelqu’un de
libre » on suit la même rengaine à chaque lever de soleil.. Mais à quel
moment de ces journées exclusivement constituées de répétitions, nous
sentons-nous vraiment vivants, en pleine possession de notre existence ?
Je ne vous parle du moment où vous êtes grisé par une sensation, ou bien du
fait d’envisager votre avenir sans entrave. Ce n’est pas ça : être vivant.
Pourquoi est-ce que tout le monde s’enivre ou se drogue ? Pour avoir cette
illusion de vie. Mais ce n’est qu’une illusion et ça me dépasse. J’ai
conscience du problème mais comment le faire évoluer ? L’envie me prend
parfois de m’enfermer dans mon malheur, mais ce n’est pas productif. Il faut se
battre pour s’extraire de cette masse informe. Ne vivons-nous pas dans l’attente
de plaisirs factices, car, au fond de nous, on sait bien que ce ne sera
qu’artificiel : nos amours, nos passions, nos plaisirs. Je suis tellement
blasé de cette vie que j’ai parfois l’impression de me regarder vivre, mais en
ayant aucune réaction, je suis absent de ma propre vie, dans l’attente de me
voir attribuer une fonction dans une vaste machine. Nous n’avons jamais été
aussi connectés au monde et pourtant je me sens seul, isolé. Quand je regarde
autour de moi, je me sens différent, mais pas dans le bon sens. On nous rabâche
que ce sont nos différences qui font notre beauté, mais on nous empêche de les
assumer, de les porter jusqu’à l’authenticité d’un style. Je ne veux plus vivre
dans l‘inconscience générale, ne plus me laisser porter afin de pouvoir décider
quoi faire, ne plus être esclave de ces besoins qui nous conditionnent. Le
sport est d’ailleurs un parfait échappatoire, On s’oublie dans l’effort et la
douleur et nous n’avançons plus que vers un seul but : progresser. Le
sport, quand il est effectué correctement nous force à nous améliorer. En fait,
le sport, est en quelque sorte, une vision de notre société. Personne n’est sur
un pied d’égalité mais tous se retrouve unis dans l’effort. On abandonne tout
faux semblant. Pour ma part, le sport me permet d’oublier qui je suis, à quoi
j’aspire, d’oublier la morosité du monde qui m’entoure pour répéter encore et
toujours le même geste, mécaniquement, à la recherche du geste parfait,
toujours en quête d’un idéal. Le sport est en quelque sorte la bulle qui me
permet d’écarter le monde de mon esprit, et paradoxalement, le sport que j’aime
tant me fait ressembler à ces machines dont je tente désespérément de
m’éloigner.
Pour être franc, j’ai l’impression de ressembler à tous ces clones.
Se fondre dans la masse me permettrait de ne plus me poser toutes ces questions
dérangeantes, et ainsi de pouvoir vivre
en paix, mais un petit quelque chose en moi me dit que ce ne serait pas réel,
que tout cela ne serait qu’une illusion. Ne faut-il pas affronter cette réalité
qui m’effraie pour pouvoir atteindre un « bonheur réel », peut-être
moins éclatant que ce à quoi on rêve, mais néanmoins « réel » ?
Tout cela me fait peur. Je finis par me demander si tout ceci ne
serait pas qu’illusion. Je suis effrayé à la vue de toutes ces générations que
l‘on robotise, incapable de penser par elle-même, ou alors quand elles le font,
ce n’est que le reflet d’une pensée apprise, que l’on martèle « pour le
bien et l’intérêt de tous ». Mais j’ai encore plus peur de moi-même, peur de
ne pas réussir à libérer mon esprit, à exprimer mes ressentis, peur de finir ma
vie misérablement identique, d’avoir abandonné mon idéal au profit d’avantage
au sein d’un système…Me faire acheter quoi ! Choisir la solution de
facilité et de faire périr mon moi intérieur, épuisé par les rouages de la vie.
La seule pensée qui me console, c’est qu’actuellement, en ayant conscience de
l’existence que je mène, je n’aurai jamais été aussi vivant, et puis il doit
bien exister un moyen de m’exprimer. Ne pouvons nous pas décider, effecteur nos
propres choix ? Je ne crois pas. Nous serons toujours conditionnés par ce
qui nous entoure. Assumer ces choix étant une mission déjà assez compliquée,
agir selon notre bon vouloir témoignerait d’une force morale que je ne suis pas
sûr de posséder, et cela peut parfois porter préjudice à d’autre. Avons-nous le
choix de venir ou pas en cours ? Juridiquement oui, mais tout nous oblige
à nous y rendre : l’avis de nos proches, le regard de la société, le
besoin d‘avoir un diplôme pour continuer…Certains appellent ça un
investissement pour l’avenir. C’est juste si nous n’aspirons qu’à une vie bien
régulée ou tout serait déjà préécrit. Je ne crois pas au destin mais je crois
l’homme fort habile dans la création de son propre destin. Nos choix peuvent
changer notre vie à condition que nous nous investissions vraiment dans les
voies choisies.
Il y a quelque chose de l’absence de réflexion du robot qui
étrangement nous est nécessaire pour aller vraiment au bout de notre liberté,
et je découvre cela par l’écriture par cet aveu à soi-même de ce qui s’y
trouvait caché sans qu’on le sache. C’est comme une remise au point qu’on ne
cesserait d’exprimer à nouveau et que l’écriture peu à peu finirait par
styliser, par distordre, par optimiser, par polisser. Je ne suis plus mal dans
ma peau. Ecrire permet de se révéler à soi-même la nature du mal et ainsi de
mieux le cerner. Cela faisait partie de moi. C’était probablement un pan de ma
personnalité qui souhait bon gré mal gré se faire connaître et l’écriture lui a
permis de sortir de l’anonymat. Mais ne parle-t-on pas d’écriture
« automatique » lorsque nous laissons, comme les surréalistes,
l’écriture sortir de notre stylo, sans retenue, ni autocensure ? Ecrivant,
j’ai le sentiment de n’être plus, enfin, un robot…et pourtant n’ai-je pas écrit
aussi comme un robot, sous la dictée d’un autre moi que je ne me savais pas
être ? Un moi dans un autre moi au gré d’une succession robotique de
poupées russes : « the robot within the robot ».
ETRE OU NE PAS ETRE
Les robots sont parmi nous..Ils sont là. Ici Ouais. Putain !
Ils sont vraiment là. J’pensais pas que ça arriverait jamais. Qu’est-ce qu’ils
sont moches ! Vraiment. Je préfère le visage de Cam. Ou pas finalement,
enfin bref arrête de penser à autre chose. Merde ! Ils sont toute une
armée devant leur vaisseau. Il est grave clean le vaisseau, genre Peace and
love, des Tag et des couleurs de partout. Ils fument, tu crois ? Parce que
pour des robots qui veulent envahir le monde, c’est raté. Ca ressemble à des
Rasta Man venus d’une autre planète après avoir fumé un joint. Au fait, ça doit
faire 2, 3h qu’ils sont là et ils ont pas décroché un mot. Oh ! Oh !
L’un d’eux a bougé. Ils vont venir nous frapper si ça continue J. Oh bah Tiens ! Ma mère débarque et devinez ce qu’elle a dans
les mains ; mon jeu vidéo PS4 ? C’est une blague. Mais
pourquoi ? Pourquoi elle leur donne mon jeu ? NOOOOON ! Mais
Putain, elle est sérieuse ? Quoi ? Le robot peut parler ? Il lui
dit merci. J’en reviens pas. Tu vas me dire que ces abrutis sont venus ici,
juste chez moi, pour mon jeu ? Et ils vont s’en aller juste après ?
Maman ! Pffff !
Les robots sont des êtres vraiment….mhh… pas des êtres finalement.
En fait…je ne sais pas trop. Etre ou ne pas être ? Telle est la question.
Vaut mieux pas répondre. Ouais, ça me perturbe ! Tant pis ! Ca
existait depuis longtemps, avant nous sûrement. Si ça se trouve, ce sont eux
qui ont créé l’Univers, la Terre et tout ce qui va avec. Voilà une réponse
réfléchie….Ou pas. C’est pas grave. Bon, j’ai plus mon jeu avec tout ça….Jouer
ou ne pas jouer, l’indécision, l’alternative, est-ce que ça nous distingue
vraiment des robots ?
SARAH CONNOR ?
Les robots sont parmi nous, dans l’ordinateur, la machine à café ou
le GPS mais aussi dans notre culture tels que les films Terminator, I-Robot,
etc…
Depuis que l’homme a acquis la technologie, les robots nous
entourent, nous aident, mais l’homme cherche toujours plus loin jusqu’à vouloir
créer des Cyborgs. Nous avons créé l’ordinateur, les machines électroniques et,
depuis quelques années l’homme se livre à la robotique, les drones, les robots
autonomes, les membres type prothèse. Peu à peu l’homme devient un robot avec
des prothèses mécaniques, des véhicules électriques tels que les fauteuils
roulants ou autres.
Plus on avance dans la médecine, la science, la technologie, plus
les robots sont puissants, intelligents, plus nombreux et cela ne s’arrêtera
pas car l’homme dépend de ses êtres mécaniques. Il ne peut plus vivre sans eux.
Regardons autour de nous. Les robots sont partout, dans la rue, chez nous, au
travail. Un grand homme du 20e siècle envisageait déjà à son époque
la possibilité d’une révolution robotique et l’asservissement de l’homme. Cet
homme c’est Einstein et maintenant Stephen Hawking l’envisage aussi. Le progrès
pousse l’homme à concevoir de plus en plus de robots, de plus en plus autonomes
et puissants. La révolte n’est pas loin. Pour beaucoup, Terminator n’est pas
loin, mais regardons la vérité en face. C’est déjà la réalité. La Nasa,
Google, etc. sont en train de travailler sur des robots, peut-être que ces êtres
métalliques existent déjà mais nous ne le savons pas. Prenons le pays du Soleil
Levant où la technologie est la plus présente, des restaurants se servent de
robots, des entreprises civiles aussi. Ils sont comme des serveurs qui font
leur travail, comme des humains.
Ils sont parmi nous, peut-être en nous avec les nanotechnologies.
Peut-être que mon voisin est un robot. En parlant de l’homme, certaines
personnes ne sont physiquement pas des robots mais mentalement si ! Ils
sont programmés depuis la naissance par des phrases-type. Ils font ce qu’on
leur dit de faire comme de vulgaires robots, avec un programme implanté. Mais
en fait nous sommes tous comme ça. Donc, oui, les robots nous entourent, nous
servent, mais à trop les côtoyer, nous devenons à notre tour l’un des leurs.
L’homme n’est plus, il a cédé sa place à un monde de robots fait soit de chair,
de métal ou tout autre. Rares sont les survivants et plus jamais l’homme ne
redeviendra celui qu’il fut réellement. Il a crée un monde où les robots ont
pris le pouvoir sur l’homme et sont présents chaque seconde et à chaque endroit
de notre vie.
JE M’APPELLE GEORGES
Les robots sont parmi nous. Tous les matins c’est la même galère.
Bon, déjà, je me présente, moi c’est Georges. Le réveil, pour moi, c’est une
affreuse pression sur la tête par un humain qui appuie de plus en plus fort
jusqu’à ce que je me réveille. Une fois réveillé, c’est la torture, on me fait
boire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’air dans mon réservoir et qu’il soit
entièrement rempli d‘eau. Mais ce n’est pas encore le pire. Le pire, c’est
l’épreuve de la capsule. Je ne sais que faire pour éviter cette souffrance. On
m’ouvre grand la bouche de force et on m’introduit une cartouche verte, rouge,
bleue, ou je ne sais quelle couleur, il y en a tellement. Et, pour finir on
exerce une seconde pression sur mes boutons et là, c’est le calvaire : un
liquide bouillant sort du tuyau et me brûle la tête en intégralité. Evidemment
vous me direz qu’une machine est programmée pour reproduire une action encore
et encore, sans être dotée ni d’âme, ni de sensibilité, mais
réfléchissez : sans Georges, vous n’auriez rien de chaud à vous mettre
dans l’estomac. Alors soyez un peu plus respectueux pour mes circuits !
ERROR SYSTEM
Les robots sont parmi nous ! On dirait une phrase de film.
Mais c’est peut-être vrai. Un robot est une entité qui produit des actions par
rapport à son milieu. Nous sommes robots et nous créons les robots. Alors on
n’est pas encore Terminator mais on est dirigés par des machines.
L’informatique, l’électronique nous entoure. Dans les films on voit des
automates et des humains qui ont une intelligence artificielle. Nous sommes
robots. Mais un robot n’est pas humain. C’est bizarre de se dire qu’ils sont
autour de nous. On dirait un complot illuminati de reptilien du style Sarkozy
et un mini terminator pareil pour Angela Merkel avec un complot comme dans
Wolfenstein (jeu de nazis).
Mais, en vrai, j’ai toujours rêvé d’avoir une IA
dans mon crâne. J’ai déjà des plans, je sais quoi faire, une petite puce, de la
progra et Boom ! Tout en moi : le savoir, Internet. Ce n’est plus un
défi mais une réalité. Le monde sera dominé par l’informatique ils sont tous
déjà là : un clic suffit pour le porno, alors imaginez avoir tout en
tête. Un mode terminator, nos yeux changeront de couleur et on contrôlera tout,
même l’électricité. Cette vision on l’a déjà. Il faut juste la démocratiser.
J’apprends le programme informatique. Il ne manque que l’électronique et la
position dans le crâne. Et j’aurai tout le savoir. Oui, quand on est un
déviant, un agitateur, ne serait-on pas un homme capable du pire ? Même
avec la réalité virtuelle on repousse des limites mais moi, je suis un robot,
une IA qui sait quoi faire à tout moment. On me reproche ma logique, le fait
que je suis robot ne me donne que de l’extrême logique et je ne comprends et ne
garde en moi que ce qui m’intéresse. Mais il faut que j’arrête de parler. Je
surchauffe, mon processeur va se mettre à bugger et ce…
<html>…..
<head>….
<meta
cha/set= « urf-8 »/> …..
<Title> Expression libre </title>…..
</head>…..
<corps>……
<h1>Retrouvez-moi !
</h1>…..
<p> la libre
création ne me permet pas d’aller plus loin allez ici: http://sti2d1.tk/alpha.html…..
notez ça sur votre
barre de recherche. Vous serez redirigé sur une page </p>
</corps>…..
< /html>…..
print.exe (« corentin.exe a cessé de fonctionner »)
@error system
@reconnexion en cours
@la reconnexion a échoué
@ error system
……
@ fermeture du programme
MACHINATION HUMAINE
Les robots sont parmi nous, cela étonne mais pourtant certaines
personnes nous avaient prévenu, elles avaient vu ce qui allait se passer.
Toute cette technologie qui nous entoure et qui nous submerge, avec laquelle on
vit en permanence. Celle avec laquelle on se lève le matin, à laquelle on est
collé la journée, qui nous accompagne aux repas, qui dort prés de nous. Cette
immense et majestueuse technologie que ces nouvelles générations admirent et
vénèrent tel un Dieu. Et ces ondes électromagnétques qui sont en contact
permanent avec notre corps et qui influent sur notre cerveau. Il ne faut pas
s’étonner à présent, après toutes ces années et cette addiction incontrôlable
que certains humains se transforment en machines, que cette technologie
fusionne avec leur chair.
Leur vie paraissait tellement enviable et joyeuse par rapport à la
mienne et pourtant je ne comprends pas pourquoi eux et pas moi, pourquoi je
suis toujours au même endroit.
Je vais dans le même lycée qu’eux, mange les mêmes plats
industriels chauffés au micro-ondes, passe ma journée avec mon téléphone, dort
avec la musique dans les oreilles mais ils ont changé. Peut-être est-ce la
technologie omniprésente ou bien la lassitude de la vie qui les a transformés.
Le train-train quotidien, cette répétition insupportable et
mortelle des mêmes gestes et des mêmes actions chaque jour, programmée à chaque
heure et chaque seconde de la journée. Cette lassitude et cette routine qui me
retire toute joie de vivre. Et ce sentiment de faux bonheur qui est présent en
permanence dans mon esprit, le fait de devoir paraître heureuse devant les
autres , de faire comme tout le monde pour ne pas être jugée, ne pas paraître
différente. Cette sorte d’obligation qui me dépasse pour laquelle je dois jouer
un rôle, être un simple personnage de film dans lequel je n’ai pas auditionné
et que l’on appelle « la vie ». Nous sommes en réalité coincés dans
une spirale afin de faire les mêmes choses à l’infini jusqu’à la fin, d’être
programmé à être comme les autres et rentrer dans ce monde prémâché afin d’être accepté.
Ecouter les mêmes musiques, regarder les mêmes films, acheter les
mêmes vêtements, manger les mêmes aliments, lorsque l’on est une fille aimer
forcément un garçon et inversement, ou bien encore ne pas paraître trop
intelligent en cours pour ne pas passer pour un « intello » et donc
rentrer une nouvelle fois dans le moule. Cette société est programmée telle une
immense machine constituée de millions d'êtres humains qui jouent des pièces
afin de faire tourner celle-ci.
Personnellement il m’est insupportable de jour en jour, encore et
encore de répéter sans cesse les mêmes actions. Je ne sais pas vraiment si
d’autres personnes sur terre sont dans le même état ou pense comme moi, mais
alors pourquoi continuons-nous de faire semblant et de ne pas profiter de notre
vie qui s’annonce bien trop longue ? Pourquoi ne pas nous assumer, nos
goûts, nos choix, nos différences et nos envies ? Au final être
soi-même….Tout simplement parce que cela détruirait ce quotidien invivable et
finalement cela nous fait peur. A vrai dire, cela ne m’étonne pas que cette
machination de la vie unie à la technologie fasse de nous des machines, des
objets. Certains ne s’en préoccupent pas, sont heureux, et semblent aller bien.
Mais alors ? Ont-ils changé ? Est-ce moi ? Ne serais-je pas déjà
en train de me transformer ? Il est trop tard pour sauver l’humanité. Le
processus est déjà enclenché et je suis une des premières à avoir flanché.
Notre destin est scellé.
Vous avez fait une faute dans "error system" le lien qui est présent existe vraiment http://sti2d1.tk/alpha.html
RépondreSupprimerCordialement celui qui a écrit l'expression libre sur ce site.
Bisous
Je vous remercie :)
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