1)
Qu’est-ce qu’Arthur
Schopenhauer entend par « désir » exactement?
2)
Reprenez dans le
texte tous les termes qu’il assimile à cette notion. Qu’en déduisez-vous ?
3)
Schopenhauer
évoque quatre arguments pour réfuter l’idée selon laquelle le désir peut se
satisfaire. Lesquels ?
4)
Reprenez la comparaison
avec la mendicité. Que suggère-t-elle ? Que signifie « être riche »
dans cette perspective ?
5)
Expliquez :
« Tant
que notre conscience est remplie par notre volonté, tant que nous sommes
asservis à la pulsion du désir, aux espérances et aux craintes continuelles
qu'il fait naître, tant que nous sommes sujets du vouloir, il n'y a pour nous
ni bonheur durable, ni repos. »
6)
Pourquoi, selon Schopenhauer, le fait de craindre le malheur est-il la
même chose que celui de chercher la jouissance ?
7)
Quel est le rôle de la conscience dans le processus du désir tel que le
décrit Schopenhauer ?
8)
Décrivez le fil de la démonstration de l’auteur au terme de laquelle le
sujet du vouloir ressemble à Tantale. Que suggère-t-elle ?
9)
En vous aidant de ce texte de Rousseau, formuler plusieurs arguments qui
s’opposent à la thèse défendue par Schopenhauer :
« Malheur
à qui n'a plus rien à désirer ! Il perd pour ainsi dire tout ce qu'il possède.
On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère, et l'on n'est
heureux qu'avant d'être heureux. En effet, l'homme avide et borné, fait pour
tout vouloir et peu obtenir, a reçu du ciel une force consolante qui rapproche
de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui rend
présent et sensible, qui le lui livre en quelque sorte, et pour lui rendre
cette imaginaire propriété plus douce, le modifie au gré de sa passion. Mais
tout ce prestige disparaît devant l'objet même ; rien n'embellit plus cet objet
aux yeux du possesseur ; on ne se figure point ce qu'on voit ; l'imagination ne
pare plus rien de ce qu'on possède, l'illusion cesse où commence la jouissance.
Le pays des chimères est en ce monde le seul digne d'être habité, et tel est le
néant des choses humaines, qu'hors l'Être existant par lui-même, il n'y a rien
de beau que ce qui n'est pas. »
Rousseau, Julie ou la Nouvelle
Héloïse
10) Formulez les arguments qu’utiliserait
Schopenhauer, selon vous pour répondre à ces objections.
Groupe 1: réponses aux questions 1 et 10
Groupe 2; réponses aux questions 2 et 9
Groupe 3: Réponses aux questions 3 et 8
Groupe 4: réponses aux questions 4 et 7
Groupe 5: Réponses aux questions 5 et 6
Groupe 1: réponses aux questions 1 et 10
Groupe 2; réponses aux questions 2 et 9
Groupe 3: Réponses aux questions 3 et 8
Groupe 4: réponses aux questions 4 et 7
Groupe 5: Réponses aux questions 5 et 6
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire