Voici les articles proposés
par toutes les équipes de rédaction des classes de Terminales ES, S2, S3, du 14
au 18 décembre. Dans la plupart des cas, les illustrations sont celles qui ont
été choisies par le groupe lui-même. Dans chaque classe, nous allons procéder, pendant
le mois de janvier, à un vote afin d’élire la « Une » la plus
convaincante, la plus séductrice, la plus provocatrice (chacun choisira en
fonction de ses propres critères). Vous pouvez d’ores et déjà vous faire une
idée des travaux de chaque groupe en parcourant le Blog.
MODOPHILO
L’avènement des marques.
Le nombril à l’air, les yeux maquillés, portable à la main, c’est
aujourd’hui l’apparence de nombreuses fillettes qui ont entre 8 et 12 ans et
que nous pouvons croiser dans la rue. Aujourd’hui trois copines qui se retrouvent
le mercredi après midi, ce n’est pas pour travailler, mais pour s’entrainer à
devenir « comme une star » ou « comme les grandes ». Pour cela, il faut être au top alors on
organise un défilé, jean moulant, t-shirt avec décolleté extravagant, soutien-gorge
pour une poitrine qui est pourtant inexistante, tout y passe ! Elle se
déhanche sur le dernier titre de Britney Spears
«I’m a Slave for You… », titre que nous pourrions traduire par
« je suis un esclave pour toi », mais ce n’est pas grave car elles
sont de vraies reines de consommation et de la mode.
Aujourd’hui nous sommes rentrés dans une ère où les marques sont
devenues très importantes dès le plus jeune âge, même dès notre naissance. Les
parents rentrent aussi dans un système de consommation, où ils deviennent vite
complices des marques. L’apparence et l’estime de soi par rapport aux marques
deviennent très importantes car elles permettent de projeter une certaine image
de soi et de donner idée de sa supposée « valeur » en fonction de cette
image. Ainsi les enfants ne font plus la distinction avec les grands. Il faut
leur ressembler, alors que la mode ne leur est pas adaptée. Nous sommes dans
une société « d’enfants rois ». Les marques ont une totale emprise
sur les comportements. Le problème est qu’aujourd’hui cela crée des inégalités
et des problèmes d’identité, les enfants veulent devenir comme des adolescents
par exemple. C’est donc aux parents de trouver un juste milieu dans l’éducation
de leurs enfants et de poser des limites.
L'oeil de la mode et l'estime de soi
Depuis
quelques années, la mode prend de plus en plus de place dans la vie de tous les
jours.
Elle implique de nombreux jugements et
influencent beaucoup l'estime de soi, qui consiste à s'évaluer et se juger soi
même.
La mode vestimentaire, agit
sur le comportement social, principalement des jeunes. Comme si, par exemple,
porter une paire de chaussures ou une veste pouvait réellement nous faire
exister. C'est à dire qu'il y aurait besoin de suivre la mode pour assumer sa vie.
En effet,
aujourd'hui, pour éviter l'exclusion, il faut se fondre dans un groupe. C'est
se laisser prendre dans le phénomène de mode à cause des préjugés de notre
entourage. Ce serait une façon de se faire accepter. On devient donc ce que
l'on nous montre au lieu de devenir ce que l'on est.
L’apparence est un critère
important parmi les préoccupations de beaucoup d’individus et pour certaines
personnes plus que d’autres. Celles qui sont en besoin de reconnaissance se
préoccupent davantage de comment bien paraître car derrière, se cachent des
manques qui cherchent à être comblés. Ce besoin de reconnaissance, de nos jour ce
fait principalement à travers la mode.
Pour trouver de la considération et de
l’estime dans le regard de l’autre, certains affichent une « image de façade »,
s’habillant selon la circonstance et adoptant des comportements de rigueur pour
être conformes à la norme et aux exigences sociales de cette société de «
l’image ».
Par exemple : Aller au
Star Buck Café avec une paire de Stan Smith, un jean boyfriend et une veste en
cuir avec un petit polaroïd pour poster quelques photos sur instagram sans
oublier le # serait une façon de se faire remarquer pour avoir l'impression de
remonter sa propre estime de soi.
Petit
test sur l'estime de soi
•
Pour chaque question
• A : Tout-à-fait en désaccord
• B: Plutôt en désaccord
• C: Plutôt en accord
• D: Tout-à-fait en accord
Je pense que je suis
une personne de valeur, au moins égale à n’importe qui d’autre.
Je
pense que je possède un certain nombre de belles qualités.
Tout bien considéré, je suis porté à me
considérer comme un raté
Je
suis capable de faire les choses aussi bien que la majorité des gens.
J’ai
une attitude positive vis-à-vis de moi-même.
Dans
l’ensemble, je suis satisfait de moi.
J’aimerais
avoir plus de respect pour moi-même.
Parfois, je me sens vraiment inutile.
Il m’arrive de penser
que je suis bon à rien.
Résultats
⁃ moins de 5 réponses positives à
l'estime de soi : Vous avez un grand manque de confiance en vous qui vous
empêche certainement de vivre librement.
⁃
5 réponses positives à l'estime de soi : Chacun est ce qu'il est et
doit rester soi même. Vous pouvez travailler votre estime de
vous-même et apprendre à vous aimer un peu plus . Ne vous laissez pas
influencer par ceux et ce qui vous entour.
⁃ Plus de 5 réponses positives à
l'estime de soi : Bravo vous semblez être en paix avec vous même et vous
vous considérez à votre juste valeur.
⁃
⁃ L'amour de soi n'est ni égoïsme
ni de la prétention. Mais c'est l'indispensable condition pour être à l'aise
dans la vie
⁃ Pour avoir ou retrouver de
l'estime de soi, il faut croire en soit et avoir conscience de sa valeur. Être
heureux est une nécessité or sans estime de soi, ceci est parfois difficile.
⁃
J.J ROUSSEAU disait « L'essentiel est d'être ce que nous a donné la
nature. On est toujours trop ce que les hommes veulent que l'on soit.
La mode un éternel
renouvellement
Si on compare les
années précédentes à nos jours, des renouvellements incessants- nous ont permis de
nous questionner et d'en arriver à une interrogation. La mode est elle un
éternel renouvellement ?
De nombreux
accessoires, vêtements et immobiliers des années antérieurs reprennent vie
aujourd'hui.
Des tendances passées reviennent puis disparaissent, avant de
renaitre à nouveau.
Années 1960 - 1980
|
Année 2015
|
La mode est donc un
éternel renouvellement de tendances ayant souvent déjà existé avec le plus souvent une réadaptation plus moderne
et plus pratique.
Quand
nos grille-pains décident de ne plus dorer nos tartines...
Un produit qui ne
s’use pas est une tragédie pour les affaires. Voilà pourquoi, dès 1924, un
célèbre cartel, le cartel Phoebus composé de directeurs de grandes marques,
décida de réduire la vie des ampoules incandescentes de 1500h en moins.
L’obsolescence programmée fut alors créée. Son but est de réduire
volontairement le temps de vie d’un objet afin que le consommateur en rachète
un plus souvent. Les objets les plus touchés sont les imprimantes programmées
pour arrêter de fonctionner lorsqu’elle atteint un certains nombres de
photocopies ou à demander de remplacer les cartouches soi-disant vides. Nous
pouvons également citer tous les appareils de nouvelles technologies, les
voitures et plus surprenant encore, les bas nylon. Ces bas jugés trop
résistants et donc n’étant pas bon pour les affaires ont vu leur fabrication
modifiée afin d’être plus fragile.
En 1932, un riche
agent immobilier new-yorkais, Bernard London avait même demandé à faire de
l'obsolescence programmée une loi afin de relancer l'économie du pays étant en
pleine dépression. Il se désole que les consommateurs continuent d'utiliser un
produit jusqu'à ce qu'il devienne hors d'usage. Il pense que le gouvernement
devrait obliger à jeter un produit avant qu'il soit usé bien sur toujours dans
l'optique de rendre meilleure l'économie...
Cette loi ne fut
jamais validée, mais cela nous montre jusqu’où vont les industriels pour nous
pousser à toujours acheter le dernier produit qui vient de sortir, à la mode
mais peut être moins durable.
Et l'on fait des
publicités promouvant cette obsolescence ! On nous incite à acheter, on crée
l'envie puis, une fois que l'on a ce produit, on le banalise, on trouve des
excuses pour le changer parce qu'on a vu à la télévision qu'une star a la
nouvelle version (ou alors il tombe simplement en panne après seulement quelques
mois de la fin de la garantie) et on en obtient un autre alors que l'ancien
pourrait être réparé ! On tombe dans un cercle vicieux à toujours en vouloir
plus. Cependant, dans le documentaire prêt à jeter de Cosima
Dannoritzer, on trouve des solutions pour arrêter de gaspiller : essayer de
réparer nos produits cassés (ou disant ne plus fonctionner), et les garder
jusqu'à ce qu'il soit réellement usés (donc fermer les yeux devant les
publicités alléchantes de l'Iphone 6s...). Une nouvelle génération d'industriels
essayent même « de renforcer leurs produits »
Youpi !
Comme Phillips qui propose des LEDs, durée de vie plus longue et moins
polluante certes, mais si on a encore des ampoules à incandescence (cachées
dans une armoire, - puisqu'elles ont été retirées du marché pour cause de
surconsommation.) alors il faut les utiliser jusqu'à ce qu'elles claquent (ou
non comme l'ampoule de Livermore qui éclaire en continue depuis 1901).
Alors
prenez un tournevis et tous à vos grille-pains !
En France, une loi est votée en juillet 2015 punissant l'obsolescence
programmée, qui est désormais un délit.
Ce
n’est pas grave, j’ai mes baskets !
Les diktats de la mode
Sur les défilés on ne voit que
des mannequins anorexiques, se ressemblant toutes et faisant la tête. Les
femmes sont donc toutes dépressives ?! Qui a écrit ces règles ? Pourquoi, moi,
un mètre soixante-trois et demi, je ne peux pas faire miss France ? Je ne suis
pas majeure, d'accord, mais pourquoi faire un certain mètre ? Les françaises
sont elles toutes des grandes perches pas heureuses ? Je ne comprend pas.
Pourtant depuis l'enfance on les voient, dans les magazines de mode, à la
télévision, égérie de grandes marques, elles nous font rêver et complexer
(parce qu'on a pas le tigh gap - espace entre les cuisses et les genoux lorsque
l'on est debout). Même sur les arrêts de bus on les voit ! Et en plus de
vouloir les ressembler on veut s'habiller et se maquiller comme elles. Le
pantalon patte d'eph vu sur Kate Moss ? J'aime pas trop mais pourquoi pas si
c'est « un people » qui le
porte... Rhianna s'est fait un septum (anneau dans le nez) ? Ça fait mal mais
tant pis, c'est pour lui ressembler, je peux aussi me faire les cheveux gris ou
de couleur arc en ciel, c'est à la mode. La mode, c'est quoi ?
D’après Larousse sur internet
c'est :
- une manière de vivre, de se
comporter, propre à une époque, à un pays
une manière passagère de se
conduire, de penser, considérée comme de bon ton dans un milieu, à un moment
donné... donc c'est éphémère
- c'est aussi un aspect caractéristique
des vêtements correspondant à une période bien définie
- et un commerce, industrie de
toilette.
C'est psychologique, et les médias le
savent. On nous impose une image fausse de la réalité. On la Photoshop et contour
! (le contouring est, d'après Kim Kardashian, la vraie façon de se maquiller -
et peut être de tuer sa peau non ? Je dis ça mais après tout mes pensées sont
mes pensées).
Les nouvelles technologies font aussi
parties du lot. Pour être à la mode, il faut le
téléphone dernier cri, en plus du sac Chanel. Cet effet se propage
également sur les réseaux sociaux où on raconte sa vie et ses derniers achats.
En faisant cela, certes on a des vues et on est parfois reconnu dans la rue
dans les cas les plus extrêmes mais nous ne sommes plus nous-mêmes. Nous
subissons cette mode et l'on ne peut se détacher complètement de cela car c'est
un phénomène de masse.
Cependant, certaines personnes ayant de plus
grandes influences qu'une personne lambda peuvent essayer de mettre un coup de
pied dans la ruche et les idées reçues. Par exemple, une certaine Nathalie Odzierejko plus connue sous le pseudonyme de
Natoo sur youtube (encore un réseau social !) a décidé de créer un livre
parodiant les magazines de mode connus. Ainsi, dans Icône, on apprend
comment se tailler les sourcils de façon étonnante ou partir voir la statue de
la liberté tout en restant à Paris.
Ainsi, si tout le
monde se mobilise contre cette dictature de la mode, comme par exemple la loi
française interdisant le défilé de mannequins trop anorexiques. Elle pourrait
alors peut être prendre fin.
« Miroir ! Oh, mon beau miroir, mais qui est la plus belle ? » De quelle beauté parlons nous, celle qui est éphémère ou celle que nous cultivons en nous, mais qui par une nouvelle idée d'une société parfaite doit être ignoré.
La Philomène
partout
#1
Aujourd'hui,
le jeu des apparences
« Miroir ! Oh, mon beau miroir, mais qui est la plus belle ? » De quelle beauté parlons nous, celle qui est éphémère ou celle que nous cultivons en nous, mais qui par une nouvelle idée d'une société parfaite doit être ignoré.
Tout
commence par l’acceptation de notre reflet dans le miroir lorsque nous sommes
enfants, oui nous le comprenons, depuis que nous avons passé le fameux stade
miroir de Lacan
Dans
notre société, nous nous mettons donc en scène. Mais cette spectacularisation
de notre apparence peut aller loin. De dictature de la mode dans les écoles, à
une mise en scène de l'excellence où paraître bien avec les bonnes personnes,
au bon endroit devient un élément essentiel à notre réussite
Mais
elle touche aussi les domaines d'informations. Informer le citoyen lambda,
n'est plus une priorité ; on trie, on sélectionne, on modélise, on
fait paraître ce qui va toucher, pour
dramatiser, amplifier et créer le show permanent où tout n'est qu'un jeu
d'apparence.
La dictature de la beauté
« Celui qui aime quelqu'un à
cause de sa beauté, l'aime-t-il ? Non. » (Pascal)
La
beauté extérieure part avec le temps mais la beauté intérieure, elle, restera.
Vous êtes jeunes, vous êtes beau et vous vous mariez. Mais, quand tu verras ton
conjoint ou conjointe prendre des rides, s'engraisser, devenir hideux, alors
là, tu comprendras que ses pectoraux ont disparus et son joli petit cul n'est
plus. Il n'y a que Kate Moss qui est éternel. C'est également à ce moment là
que tu te dis « Eh merde, moi aussi je suis devenue une baleine toute
fripée. » Résultat ? Séparation, avocats, jugement, divorce...
Autre
cas de figure. Si un beau gosse populaire décide de sortir avec une fille
ronde, moqué des autres, les jugements vont alors
affluer : « Mais quel horreur, quel gâchis ! »
« Il mérite beaucoup mieux que cette grosse vache » « Comment il
fait pour sortir avec cette horreur ? Même moi je suis plus potable qu'elle. »...
. Et oui, voici la société dans laquelle nous vivons. Les moches avec les
moches et les bg avec les bg. L'amour est devenu éphémère, insensé, il n'a ni
queue ni tête puisqu'il ne se base que sur l'apparence extérieure alors que
celle-ci n'est pas éternelle.
De plus, à cette psychose s'ajoute celle de la mode devenu
plus que présente dans notre société. Si cet habit est à la mode, tu dois
acheter cet habit même si celui-ci est hideux, même si tu ressembles à un sac
poubelle avec, même si tu es trop serré à l'intérieur, mal à l'aise, et même si
elle ne représente pas ta personnalité.
Je pense également à ces
filles portants des robes moulantes « à la mode » qui ne sont pas
adaptées à leurs morphologies, vous ressemblez à des gigots mal ficelés mais je
pense que vous ferez une belle dorure à la cuisson.
Tu sors dans la rue avec des vieux habits et tu n'es pas
maquillée ? Mais qu'elle horreur ! Comment oses-tu te montrer comme
ça ? Va vite te maquiller et ressembler à un pot de peinture s'il te
plaît ! Va vite enfiler des habits à la dernière mode avant de te faire
juger et mis à part par les autres ! Et oui ma pauvre chérie tu vis dans
une société ou tu ne peux être toi même ou alors tu seras seule, exclue,
considéré comme « moche ».
Tu
as des petites rondeurs mignonnes ? Fait un régime, tu dois ressembler à
un sac d'os ma chérie. De même pour toi jeune homme maigrichon, muscle-toi,
bichonne-toi au point de rester plus longtemps dans ta salle de bain qu'une
fille.
Voila,
maintenant tu es à la mode, tu as la beauté requise !! Mais en réalité tu
es vide, tu n'es plus toi même, tu es une copie de ta société, tu n'es pas
unique, en fait, tu n'es rien à part une jolie personne que l'on juge pour sa
beauté extérieure et non sa beauté intérieure. Veux-tu vraiment cela ?
Les médias ou le grand spectacle du
monde
Le grand intérêt des médias, que ce soit la presse écrite,
la télévision, internet ou encore la radio est de nous informer le plus
rapidement possible et le plus justement. Mais c'est trop en demander !!
Car oui, les médias nous montrent que ce qu'ils ont envie de nous montrer,
c'est à dire ce qu'on sait déjà tous, ce qui ne nous servira donc à rien. Voir
sur les réseaux sociaux des commentaires de ces gamins (nos petits
journalistes) qui feraient mieux de mettre leur face dans le book, c'est du
foutage de gueule.
Et
ces journalistes qui jouent aux spécialistes sur la politique : la Gauche,
la Droite ou encore la Framboise Nutella feraient mieux d'aller
se renseigner avant parce qu’ils n'y connaissent rien. De toute manière les 3
bases des journalistes sont : je n'entends pas la vérité, je ne vois pas
la vérité et bien sûr pour finir en beauté je ne dis pas la vérité.
Le
genre de journaliste qui met des bottes se plaçant au beau milieu de
l’inondation sous la tempête de force 8 pour nous annoncer : « Bah
ici, il pleut... » c'est burlesque. Mise en scène, où le public, doit
frissonner et être catastrophé car c'est une façade. Mais les français pensent
que..., lui a dit que..., elle espère que... Mais, tu nous a demander notre
avis avant ?? J'crois pas non. Alors arrêtez de nous vendre des conneries
et laissez nous nous exprimer car on a tous une voix, une parole. On est dans
le pays de Marianne bordel alors Liberté, Égalité, Fraternité
et tous en PAIX.
L'art, exigence et hypocrisie
Savez-vous
seulement ce qui se passe derrière le rideau ? Avant que tout commence,
alors que tout est déjà terminé pour les artistes. Le spectacle n'est que
l'aboutissement d'un projet, la consécration pour l’interprète. La vérité n'est
que douleurs et souffrances pour les artistes, artistes de la perfection, de
l'excellence, s'écrasant de méchancetés et d'hypocrisie, pour nous illuminés,
nous faire rêver. Vous pensiez vraiment que tout dans les coulisses était beau
et rose ? FOUTAISES ! Prenez donc plutôt un sac pour vomir !
Derrière
le théâtre, la sortie des artistes. Vous voyez toutes ses vedettes s'embrasser,
pleurer de joie, le sourire aux lèvres. Mais savez vous que la grande à droite
qui parle en se touchant les cheveux a fait mystérieusement disparaître un
accessoire essentiel à la petite à gauche qui vient de sortir. Oh ! Il y
aura sûrement règlement de compte au prochain tour. Après distribution des
rôles pour la dernière pièce de Mr Le metteur en scène, la soliste aura une
otite. Les messes basses ne parleront que de ça. Les sourires se feront de
plastique et on entendra « tu ne trouves pas qu'elle a pris un
peu ?? » Bien entendu la soliste n'y verra que du feu et tous ses
amis seront à ses cotés, mais amis ou ennemis ?
Parlons
de la danse classique. On arrive dans les studios et l'odeur se situe à mi
chemin entre le pied et la galette de riz. Car oui, cette galette tout à fait
nourrissante est devenue le nouveau régime préféré des danseurs. Gard à celui
qui un tantinet plus gourmand s'autorise le sandwich et le jus de fruit plutôt
que l'eau. Le maître entre dans la salle. Hommes, femmes se sourient, sourires
de défis, la guerre d’excellence commence, qui se fera remarquer
aujourd'hui ?
Lorsqu'une
danseuse d'à peine 30 kg vous dit « Pour les prochaines auditions il faut
que je perde encore 8 kg » tu veux les perdre où ? Je te propose de
te couper une jambe ! Ces exigences sont énormes car le corps est
l'instrument de l'expression. Les critères, une taille précise, un poids, car
trop de rondeurs ou de formes féminines empêcheraient d'être suffisamment
modelable pour être la princesse cygne… Mais cette forme qui met l'apparence en
jeu ne fait elle pas de l'hypocrisie un mode de vie pour se faire une
place ?
Parlons chant et musique maintenant, car les dérives y
sont aussi romanesques. Je parle de ces
hommes-objet qui veulent absolument garder leurs voix d'enfant et donc pour
cela, ils se font couper les parties génitales. Personne ne dira rien, car
c'est une manière courante, sanglante, mais courante. La prochaine fois que
vous irez voir un concert vous penserez au chanteur ou à la chanteuse qui s'est
enfilé 3 à 4 boîtes de pilules pour la gorge afin que sa voix soit potable.
Mais tous ses jeunes fans viennent admirer et ne voient pas tout ça une fois
que leur idole est sur scène. Mais ce soir là, la « star », et
encore, c'est un bien grand mot, est censé montrer l'exemple et pourtant les ¾
de ces « stars » sont déjà complètement raides avant de monter sur
scène, mais ça c'est un autre sujet ! Oui ces « stars » qui font du
play-back et qui ne s'en cachent pas.
Chaque
art a ses problèmes car les artistes touchent l'excellence et les critiques
tombent très vite, parfois plus vite qu'on ne les attend. Tout cela n'est
qu'une façade mise en scène par des chorégraphes, des spécialistes de l'image
pour vous plaire.
La
vie ne tient qu’à la Phil’
è Le
mensonge de l’enfance
è Les notes
définissent-elles vraiment notre intelligence ?
è Les
limites chronologiques
è Les
limites géographiques
Le
mensonge de l’enfance
Dès notre enfance, nous sommes
influencés et conditionnés pour devenir des êtres conformes aux attentes de la société
une fois l’âge adulte atteint. Ainsi, un garçon jouera avec des voitures et des
Pokémons tandis qu’une fille aura des poupées et une dinette. Plusieurs
facteurs influencent l’enfant, que ce soient ses jouets ou les dessins animés,
ils leur montrent ce qu’ils sont supposés devenir en grandissant. C’est ce que
le psychanalyste Freud a un jour expliqué : on ne naît pas homme ou femme,
on le devient.
Nous allons prendre deux
exemples pour illustrer ces attentes
: celui de la poupée Barbie et celui
des dessins animés Disney.
Commençons avec Barbie, vous
savez, cette grande blonde toute fine, très populaire, avec laquelle chaque
petite fille a un jour joué. Eh bien cette poupée sera un exemple (et quel
exemple elle fait !) pour cette petite fille qui, au cours de sa vie, se
sentira rejetée et à part si elle n’est pas comme cette Barbie. Chacune cherchera donc à être grande et
mince, avec la même morphologie refaite par la chirurgie esthétique et le même
maquillage bien trop abondant de cette poupée. Alors quoi ? C’est vraiment
à ça que les femmes doivent ressembler ? Doivent-elles, elles aussi, être
faites de plastique, sans cerveau mais avec un physique parfait ? Les
fillettes grandissent alors avec l’idée que, le plus important, c’est leur
physique. Mais que deviennent les femmes ayant accompli de grandes choses dans
leur vie ? Que sont Marie Curie, Simone Veil, Rosa Parks et Simone de
Beauvoir ? Ces femmes sont reconnues pour leurs actes et leur
intelligence, certaines se sont battues pour leurs droits, mais elles n’avaient
pas la plastique de Barbie donc quelle importance ont-elles pour les filles et
leur(s) Barbie(s) ? Aucune. La poupée représente finalement les attentes
de la société actuelle : le physique est privilégié à l’intelligence.
Parlons alors des dessins
animés Disney. Adultes et enfants aiment ces contes féeriques qui ne sont
absolument pas représentatifs de la vie réelle. En effet, Disney a repris des
contes existants (vive le plagiat non ?) et les a transformés pour montrer
une vision bien plus idyllique de la vie où « tout est bien qui finit
bien ». C’est comme ça que Cendrillon épouse Charmant, que Blanche Neige
est sauvée par son prince et que la Bête redevient un homme grâce à Belle. Les
méchants de ces histoires sont ensuite chassés, mais pas trop violemment quand
même, il ne faudrait pas que les gentils deviennent trop méchants non plus, là
n’est pas le but. « Ils eurent alors beaucoup d’enfants et vécurent
heureux jusqu’à la fin des temps. » Nous montrons donc aux enfants que la
vie est heureuse et parfaite tant qu’ils sont gentils car tout finit toujours
bien pour les héros de l’histoire. Mais les princesses n’existent pas. Les
princes charmants non plus. Mais la famine, la pauvreté et la guerre existent,
elles. Les enfants sont donc bercés par des illusions d’un monde merveilleux là
où le malheur règne. Oui, les enfants ont besoin de belles histoires pour
s’endormir le soir et il est évident que leur parler de Daech n’est pas une
bonne idée, mais arrivés à un certain âge, ils vont se rendre compte que tout
ceci n’est que mensonges et, ce jour-là, ce sera un choc pour eux. Il est bien
quelques fois de retourner en enfance, là où le travail et les préoccupations
n’existent pas mais il y a un problème dans la mesure où ces dessins animés
tout beaux tout roses représentent la réalité pour les enfants. Ils doivent
comprendre que la vie est plus complexe, qu’ils ne sont ni des princes, ni des
princesses, que la limite entre les méchants et les gentils n’est pas si facile
à distinguer et que tout le monde ne vit pas heureux jusqu’à la fin de ses
jours. La vie se révèle être faite de phases de tristesse et de déceptions, il
paraît alors normal de vouloir s’évader dans les dessins animés, là où la vie
est plus belle, mais irréelle.
Dans leur enfance, les filles
pensent devenir des princesses au physique de poupée et les garçons, des
princes charmants. Mais ça, ce n’est pas la réalité. On impose aux enfants
d’être tels que la société les veut. Une bonne petite fille et un bon petit garçon
qui seront, plus tard, une femme et un homme formés pour entrer dans un moule
identique à tous.
Les notes définissent-elles
vraiment notre intelligence ?
« -Hé Paul, t'as eu
combien ?
-J'ai eu 20 !
-Ouah,
l'intello !!!!
-Et toi Pierre, t'a
eu combien ?
-J'ai eu 0 !
-Comme t'es
nul !!!! »
Depuis le début de notre scolarité, les professeurs nous
attribuaient une note ou une lettre pour chaque devoir ou travail noté. Mais
est-ce que nous somme intelligent que seulement si on a des bonnes notes ?
Quelqu'un qui a des bonnes notes sera forcément intelligent, ou du moins sans
doute, mais quelqu'un qui obtient de mauvaises notes n'est pas forcément
« bête » et peut même être intelligent.
Si l'on définit le caractère
d'être intelligent par les notes qu'on obtient, on est en train de mettre dans
des cases l'intelligence de chacun : du plus au moins intelligent.
L'intelligence serait donc limitée et on se définirait intelligent ou de
« bête » qu'à partir de nos notes et donc on serait démotivé
puisqu'on quand lorsque l'on ne se croit pas intelligent, on n'est plus motivé
pour continuer à travailler puisque même si on révise pendant des heures et
qu'on obtient, à la suite d'un contrôle, une taule on se demanderait pourquoi
on continuerait à réviser autant de temps pour encore obtenir une mauvaise
note.
Mais l'intelligence n'est pas caractérisée que par des bonnes ou
mauvaises notes. Celui qui obtient une mauvaise note n'est pas forcément bête
et peut être intelligent pour d'autres choses comme la musique ou l'art. Les notes n'évaluent que notre capacité à
faire quelque chose de précis et donc n'évaluent pas nos autres capacités dans
d'autres domaines. C'est pour cela que des élèves qui sont en échec scolaire
sont très doués dans un autre domaine spécifique: ils ne sont peut-être pas
adaptés à la méthode d'enseignement qui leur est proposée ! Les notes ne
sont donc qu'une évaluation d'une capacité précise que l'on peut ou devons
avoir. Dans notre scolarité, il ne faut pas les négliger puisque notre futur
dépend de notre dossier scolaire et que celui-ci est basé sur les notes des
tests au cours de l'année ou en fonction d'épreuves comme le brevet ou le bac. Si
tu n'es pas très bon à l'école et que tu es bon dans la musique par exemple tu
ne dois pas te laisser aller en cours car les notes, elles, te permettront
d'avoir le travail dont tu rêvais et que tu aimerais faire donc de pouvoir
choisir ton avenir. Cela te permettra donc de t'assurer un bon futur, une bonne
vie. C'est d'ailleurs ce qu'a dit Einstein : « Tout le monde est un
génie. Mais si vous jugez un poisson à sa capacité à grimper à un arbre, il
passera sa vie à croire qu'il est stupide. »
La
délimitation historique
Nous
sommes en -3600, une petite flopée d’intellectuels présents dans la
civilisation sumérienne a décidé que de petits creux et de petites bosses sur
une tablette d’argile allaient signifier quelque chose. La date est importante
c’est l’invention de l’écriture, le début de l’Histoire ! Mais outre les
imprécisions chronologiques dues à la datation d’anciens évènements, que
s’est-il passé au moment de cette invention à l’échelle de l’humanité ?
RIEN. Tout simplement rien car si ce n’est une poignée d’élus, personne n’a ne
serait-ce que vu de son vivant un texte. S’il fallait placer une rupture dans
le déroulement des faits, elle serait large d’un millénaire car l’écriture est mise au point pendant
de longues durées avant d’être considérée. De plus, il faudrait attendre
que les principales civilisations (Grecques, Egyptienne, Chinoise) en aient
adoptées une sans oublier que certaines la refusaient (Celtes). On voit donc
ici les prémices d’un problème, devons-nous tout cloisonner dans l’Histoire
pour la comprendre ? Ne pourrait-on la voir comme un mouvement pluri-forme
et universel ? Car si l’on place des bornes chronologiques, l’impact des
évènements qu’elle représente était également limité dans l’espace. Le 14 juillet 1789, la vie des japonais n’a
pas changé tout comme celle des français n’a pas été modifié en 1573 (fin du
Sengoku Jidai=guerre civile japonaise).
Cependant, l’existence du mouvement historique
conventionnel (Antiquité/Moyen-Age/Epoque Moderne/Contemporaine) permet de
simplifier notre approche de l’Histoire. Il est incontestable que le mode de
vie d’un paysan du Moyen Age était totalement différent de celui d’un
agriculteur d’aujourd’hui. Ainsi, ces périodes signifient de réels changements
à l’échelle de l’humanité. Mais une question reste, pourquoi limiter de réelles
révolutions humaines d’un point de vue chronologique à des évènements certes
annonciateurs d’évolutions profondes mais qui n’ont à leur date affecté que
très peu de personnes ? Par exemple, même si la chute de l’Empire romain
d’Occident a changé les rapports de force en Europe ; son déclin était
largement entamé un siècle avant. Ainsi, on peut se demander s’il existe un
réel besoin de fixer le déroulement global de l’Histoire par des dates. Il
semble effectivement que ce soit le cas, car tout livre sur le sujet un tant
soit peu accessible se divisera en périodes. Donc, on peut penser qu’il nous
est plus facile de se représenter l’Histoire en la divisant par des dates même
si ces moments ne représentaient pas grand-chose (dans un premier temps,
évidemment) pour les peuples de l’époque.
Les limites géographiques
L'évolution de l'homme l'a un jour amené à
se sédentariser, les chasseurs cueilleurs deviennent des agriculteurs et
commencent à bâtir des citées. Cependant selon l'influence des climats et de
l'environnement, ces citées émergentes évoluent différemment, développent des
cultures différentes; proche des côtes on pourra voir par exemple un fort
développement des techniques de pêches ou de navigation. Les Hommes vont donc
posséder un bien selon sa présence ou non dans leur environnement, les
différences apparaissent donc aussi dans la possession, ce qui va provoquer des
conflits notamment pendant l'âge du fer. Le fer constitue un élément devenu
indispensable car il est facile à travailler et présente des qualités
supérieures aux matériaux utilisés jusque-là. Cependant il reste rare et
demande un savoir-faire pour être extrait et les civilisations vont se battre
pour en posséder, les citées évoluent maintenant aussi en s'adaptant aux
climats de conflits et développent leurs défenses. Ces civilisations se sont
donc approprié un territoire qui implique des limites et ces limites
deviendront des frontières. En effet, nous allons nous intéresser aux limites
géographiques qui structurent le monde des humains en commençant par leurs
évolutions. Leur apparition reste flou mais nous avons vu qu'elles ont commencé
à prendre du sens avec l'apparition des guerres et conquêtes qui sont aussi à
l'origine de certaines de leurs évolutions. En effet ces frontières vont
devenir un énième objet de la convoitise des hommes, quand une cité devient
puissante elle va chercher à unifier les territoires qui l'entourent sous sa
bannières, les motivations peuvent aller de l'attrait pour les ressources en
présence sur le territoire au simple désir de conquêtes et d'élargissement de
la zone d'influence. Les exemples de grandes conquêtes ne manquent pas, la
plupart des empires sont issues des guerres de territoires, mais on peut aussi
remarquer que certains peuples se sont unis et organiser ensemble toujours dans
l'ambition de devenir plus puissant. Mais quand les empires deviennent très grands,
les frontières ont-elles encore un sens ? Prenons l'exemple des gaulois,
qui se sont uni face à l'empire romain, un gaulois armoricain par exemple aura
une culture très différente de celles d'un gaulois aquitain pourtant ils sont
tous les deux considérés comme gaulois. L'exemple revient en France plus tard,
sous le règne de Louis XIV, les villageois s'identifiaient par rapport à leur
village avant de se dire français et étaient bien loin de se soucier de ce qui
se passait à la cour ou dans les autres fiefs surtout s’ils sont éloignés. Et
de nos jours qu'en est-il ?
Nous pouvons constater qu'avec les progrès
technologiques en communication et avec la mondialisation, l'homme ne peut plus
s'identifier seulement à son village ou sa région. De plus l'influence
politique du pays est concrète et s'applique sur tous le territoire, et on peut
voir naitre des unifications à une échelle toujours plus grande : les
états d’Amérique ont donné les États-Unis, puis le 20ème siècle a vu naitre
l'union européenne. On peut donc penser que les hommes évoluent dans leur
perception des frontières mais on constate souvent que les hommes s'identifient
encore énormément à leur nation. On peut le vérifier par exemple lors des
évènements sportifs où l'on salue la prouesse sportive de la nation plutôt que
celle de l'athlète. D'ailleurs il est encore rare de voir un individu supporter
un athlète d'une autre nation que lui-même s’il existe une réelle évolution. La
vision d'un monde sans frontières parait utopique mais la vision de nos
frontières évolue et peut encore être discutée. Il est important de remettre en
question notre appartenance à notre pays car l’échelle évolue sans cesse. Les
frontières sont une limite à nos libertés, nous appartenons à un pays mais
notre pays ne nous appartient pas mais cela peut encore changer.
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