Le pt’it fil’o
Le père-noël est merveilleux !
Noël est une
fête qui n'a pas toujours été au goût du jour pour tout le monde. En 1951 a eut lieu un incident qui a marqué noël : une
effigie du père noël a été brûlé devant la cathédrale de Dijon le 24 décembre.
De nombreux enfants ont assisté à cette
scène. Cette scène a été décidée par l'Église qui pensait que noël prenait trop
de place dans la vie publique. Noël est à l'origine une fête religieuse. Dans
la Bible, le 25 décembre est la naissance de Jésus, c'est donc pour cela que
noël a essayé d'être perturbé par les catholiques. Pour répondre à ces
incidents qui ont fait le tour du monde, la ville de Dijon a décidé de
convoquer tous les enfants et de faire réapparaître le père noël. 3 ans
après, en 1954, Noël a pris beaucoup
plus d'importance en France car les États-Unis ont influencé notre quotidien.
C'est à cette période de là qu’apparaissent les grands sapins, les guirlandes
de noël et les emballages de papier cadeau.
Mais pourquoi mentir
sur la fête la plus grande de l'année ? On pourrait dire que mentir à Noël est un droit, en temps normal dire la
vérité est un devoir si ont cause des problèmes à cette personne. A noël,
c'est le contraire dire la vérité, c'est desservir l'enfant de son imaginaire. Un
grand monsieur, qui s'appelait Constant appelle ceci « le droit de
mentir », si tout homme disait la vérité, ce principe détruirait la
société car chaque homme a le devoir de respect et respecter un enfant, c'est
le laisser croire en un monde féerique. Un autre homme barbu, se nommant Kant s'oppose à cette conception
car pour lui la sincérité est un devoir. La société a choisit de vivre avec
l'idée de Constant, tant que l'homme n est pas en danger, on peut lui mentir à
condition de le respecter et d'avoir bonne conscience.
En
conclusion, je te dirai que pour moi Noël est une fête qui doit continuer au
fil des années car chaque enfant a le droit de vivre dans le monde des «
bisounours » au moins une fois dans sa vie.
C'est quoi être amoureux ?
Si on
pose la question à des enfants de grande section, ceux-ci répondront que c'est
le "code". Et c'est ce qu'a fait Pascaline dans le documentaire
"Ce n'est qu'un début". Cette maîtresse d'école parle de thèmes
philosophiques avec ses petits élèves. Et quand elle parle de l'amour, les
enfants répondent que l'amour c'est quand papa est amoureux de maman et qu'ils
se marient. Il arrivent tout de même à faire la différence entre l'amour qu'ils
ont pour leur papa ou maman, l'amour qu'ils ont pour leurs copains et copines
de classe et l'amour qu'ils éprouvent pour leur amoureux. Ils savent qu'ils
sont amoureux parce qu'ils "ont un coeur dans le ventre" et ils
deviennent tout rouge. Dans la classe, un des enfants (Mayron) dit qu'il veut
se marier avec sa maman. C'est souvent quand un enfant est petit qu'il veut se
marier avec son parent du sexe opposé. Jusqu'au jour où il grandit et commence
à s'intéresser aux autres enfants et qu'il se détache de ce complexe qu'on
appelle le complexe d'Oedipe.
Or,
l'amour ne s'arrête pas là. Quand on parle d'amour, on parle d'une relation
intime (physique ou intellectuelle) entre deux personnes. Certains philosophes
ont déjà parlé de ce qu'ils pensent de l'amour. Blaise Pascal par exemple (philosophe
de 1623) pense qu'on n’aime jamais personne vraiment, qu'on l'aime juste pour
ses qualités. Mais ses qualités ne dureront pas toujours. Si on aime quelqu'un
uniquement pour sa beauté, est-ce qu'on l'aimera toujours quand il vieillira ?
Pas sûr. Et si on aime quelqu'un juste pour son intelligence, est-ce qu'on
l'aimera toujours si elle disparait ? Pas sûr. Du moins c'est ce que pense
notre ami Pascal.
Mais à
l'inverse, Shakespeare dit que "L'amour ne voit pas avec les yeux, mais
avec l'âme". Notre ami écrivain anglais, dit ici qu'on ne tombe pas
amoureux de quelqu'un pour sa beauté physique mais pour sa beauté intérieure.
On
peut ajouter que tomber amoureux est une action qu'on ne contrôle pas, mais qui
est contrôlée par le désir. Quand on désir quelque chose, ça montre que c'est
ce qui nous manque. Par contre, sans le savoir, la plupart des gens ne veulent
pas que leurs désirs soient satisfaits (c'est compliqué les adultes !) Et
oui, si tout nos désirs sont satisfaits, on n'aura plus d'objectif, et les gens
ont besoins d'objectif à atteindre dans leur vie.
Pour
terminer cette parenthèse sur l'amour, on peut en conclure qu'on ne choisit pas
de tomber amoureux, et encore moins de qui !
« Mais qu'est-ce que le rêve ? »
Le rêve
est donc des images que tu reçois de ton cerveau cela peut-être très bien des
images que tu désires ou que tu aimes. Mais peu importe ce que tu rêves, l'important c'est qu'il
soit magique
Mort et Religion
La Mort
" Ainsi de tous les maux qui donnent le plus
d’horreur, la mort n’est rien pour nous, puisque tant que nous existons
nous-mêmes, la mort n’existe pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes
plus…, donc la mort n’existe, ni pour les vivants, ni pour les morts,
puisqu’elle n’a rien à faire avec les premiers et que les seconds ne sont plus
». Epicure
Epicure associe au thème de la mort "rien".
Selon lui la mort ne serait pas un état, ou une période associé à la vie
humaine, mais simplement une transition entre la vie et quelque chose d'autre
pour l'instant inconnus au savoir humain. L'Homme ne rencontre donc jamais la
mort puisqu'elle arrive quand "nous ne sommes plus". L'existence de
la mort dépend donc de la fin de notre existence. "L'Homme sage" pour
Epicure est l'Homme qui n'a pas peur de la mort. En effet selon lui, la mort
est un phénomène ou l'âme se voit être détruite, et si il n'y a plus d'âme pour
l'après mort, il n'y a pas de paradis ou d'enfer, il n'y a pas de souffrance.
La mort n'est rien, la mort n'existe pas.
[La mort] « N’est pas seulement le projet qui détruit
tous les projets et qui se détruit lui-même . Elle est le triomphe du point de
vue d’autrui sur le point de vue que je suis sur moi-même.". Platon
Platon associe, lui au contraire d'Epicure, la mort à
un phénomène lié à la vie. En effet la mort est ici perçut comme un processus
qui rencontre la vie et la détruit. La mort arrive à n'importe quel moment et
stop "tous les projets" que nous avions, avant de se détruire elle
même. La mort est donc un court instant qui se produit lorsque nous sommes
encore existant, c'est elle qui nous mène ailleurs, avant qu'elle même parte.
Elle est ainsi quelque chose qui reste aux Hommes encore présent et qui eux
sont touchés par cette disparition. Le terme de "mort" est un terme
qui permet à l'existence de définir un phénomène qui leur fait peur, mais qui
ne permet pas à l'homme de se rendre compte de quoi que ce soit lorsqu'elle est
là pour nous.
La Religion
En fixant fortement ses adeptes à un
infantilisme psychique et en leur faisant partager un délire collectif, la
religion réussit à épargner à quantité d’êtres humains une névrose individuelle". Freud
Freud associe la religion, à une sorte de thérapie
qui engendrerait le bien être de ses croyants, qui sans elle n'y parviendrai
pas. Elle intervient au moment où ses adeptes son enclin à l'angoisse, à la
tristesse, aux mal être. La religion s'adresse donc aux passions, aux désirs et
aux craintes de l'humain. Elle a, de cette façon, un rôle réconfortant,
rassurant de l'existence. Ainsi, la religion devient importante pour tout
individus ayant besoin de réponses à des questions n'en ayant pas, où la
science ne peut en apporter. La religion est selon Freud "une
illusion".
"C’est le coeur qui sent Dieu, et non la raison.
Voilà ce que c’est que la foi : Dieu sensible au cœur, non à la raison". Pascal
Pascal associe, de son côté, la religion à une
croyance sentimentale plutôt que rationnelle. En effet il affirme que les
choses ne pouvant être prouvée peuvent être ressentit. Il y a donc deux
vérités: celle de la raison et celle du cœur. La vérité du cœur est intuitive
et c'est elle qui mène à dieu, puisque la raison se limite au concret. La
pensée de Pascal sur la religion se rejoint en un point avec celle de Freud.
Tout deux estiment que la religion est une croyance s'adressant premièrement
aux ressentit des individus la pratiquant. La religion est donc une "illusion"
irrationnelle.
Individualisme et
Mondialisation
Je ne sais pas si vous avez
remarqué mais autour de vous les gens sont de plus en plus renfermés sur
eux-mêmes, presque égoïste. Ils sont centrés sur leur personne comme si rien
d’extérieure ne pouvait les atteindre. Il assiste donc à une montée de
l’individualisme, c'est-à-dire que c’est chacun pour soi. Chacun recherche un
bonheur personnel avant un bonheur collectif. L’individualisme est le fait de
privilégié ses droits, ses intérêts, et ses propres valeurs par rapport à celle
d’un groupe. Il vise à l’autonomie individuelle, une sorte d’indépendance des
institutions sociales comme la famille. Par exemple, aujourd’hui la plupart des
personnes âgées sont en maison de retraite alors qu’avant les enfants
s’occupaient de leurs parents vieillissant en les accueillant chez eux.
Maintenant, les familles ne veulent pas avoir cette contrainte et préfèrent que
leurs parents soient pris en charge par
des personnes compétentes pour s’en occuper. Tocqueville explique ce phénomène
par l’acquisition des droits universels de l’Homme et du Citoyen. De ce fait
tout le monde est égal, il n’y a donc plus de lien entre chaque membre de la
société, ils sont isolés. Auparavant, il y avait une hiérarchie qui reliait le
roi jusqu’au paysans. Ces liens reposaient sur un système de monarchie absolue
certes mais il existait réellement un lien. Aujourd’hui nous avons tous les
mêmes droits et on le sait. Donc ils vont rechercher un épanouissement
personnel et petit à petit ils vont agir que pour leur propre intérêt. Par
conséquent on vient à oublier les liens avec les autres citoyens car ils on
sait justement qu’ils ont les mêmes droits que nous. Nous sommes donc égaux
mais nous ne sommes plus reliés, il n’y a plus de cohésion sociale.
LA COP 21
La
mondialisation a permis de produire des biens matériels, de les échanger et de
les consommer à des rythmes que l'humanité n'avait jamais connus. Cependant
cela accroit les émissions de gaz à effet de serre. En effet, la production
industrielle est l'une des principale source de rejet de CO2.
Du 30
novembre au 11 décembre à Paris, a eu lieu la COP21. Cette conférence
environnementale à réuni tous les pays du monde. Elle avait pour but de trouver
un accord sur la baisse des émissions de gaz à effet de serre pour ne pas
dépasser un réchauffement globale de 2 degrés avant la fin du siècle.
Malheureusement
aujourd'hui, les hommes ne perçoivent pas cela comme un danger puisque ce n'est
pas perspectible et immédiat. De plus, certains états ne veulent pas trouver
d'accord de peur d'une "décroissance". La réduction d'émission de gaz
à effet de serre entraînerait une baisse de leur production et donc une chute
de leur croissance. Ces états privilégient donc leur profit au dépit de
l'environnement.
Cependant,
le rôle d'un état n'est il pas de défendre le bien public?
Les Migrants
Contexte : Les vagues migratoires ne sont pas des
phénomènes nouveaux. En effet, ces flux humains sont une réalité depuis des
siècles. Cependant depuis plusieurs mois, l’Europe et le monde entier
connaissent une vague migratoire sans précédent. Les différents conflits
politiques qui sévissent actuellement dans les pays du Moyen Orient obligent
des milliers de citoyens à quitter leur pays d’origine pour chercher une vie
meilleure en Occident. Après un périple harassant, les plus courageux arrivent
aux frontières de l’Europe. Tous ont pour but des pays comme l’Allemagne (dans
laquelle la politique mise en place pour leur accueil est avantageuse) ou
encore l’Angleterre. La France est souvent pour la majorité des migrants une
terre de passage.. Le contrôle des frontières européennes est maintenant
renforcé, et certains pays de l’union envisagent la fermeture de celles-ci.
Il est intéressant de comparer les différentes
politiques mises en place dans les pays européens. Par exemple l’Allemagne
accueille ces migrants avec un intérêt certain. La politique généreuse décidée
par le pays permet à des milliers de migrants d’entrer sur le territoire et
d’espérer une vie meilleure. Les dirigeants politiques allemands voient leur
intérêt dans cet accueil massif. L’arrivée de ces millions d’hommes et de
femmes constituent une importante main d’œuvre pour le pays.
En parallèle, la France mène une politique
moins ouverte aux migrants. Les mentalités françaises sont plus fermées à ce
sujet. Le premier ministre, Manuel Valls s’est d’ailleurs engagé à ne pas
accueillir plus de 20000 réfugiés. Il est donc possible de remarquer une grande
différence de politique entre ces deux pays qui font tous deux partie de
l’Union Européenne.
Analyse
philosophique : La crise migratoire met en jeu notre
conception même de la dignité humaine. Les images de ces hommes fuyant la
misère ou la souffrance pour une autre misère et souffrance un peu plus
supportables ne peuvent qu’heurter notre conscience au plus profond d'elle-même.
Cette crise
nous oblige à reposer la question de l'universel. Deux positions s'affrontent
en effet: d'un côté celle qui considère que les migrants font partie de la même
humanité que la nôtre et qu'il faut donc les accueillir ; de l'autre celle qui
soutient que l'accueil des migrants devrait être strictement règlementée au
détriment de certaines valeurs, celle de la fraternité notamment.
La notion de
droit naturel est fortement remise en cause au sein de cette crise :
Qu’est-ce que le droit naturel ? Le droit naturel est l'ensemble des droits
que chaque individu possède du fait de son appartenance à l'humanité et non de
par la société dans laquelle il vit. Le droit naturel, dont la liberté, le
droit de propriété et l'égalité sont des composantes, est considéré comme inné
et inaltérable, universellement valable même lorsqu'il n'existe aucun moyen
concret de le faire respecter.
Le concept de
droit naturel a été formulé pour la première fois pendant la Renaissance par
l'école de Salamanque.
Le droit
naturel cherche à établir une norme qui échappe aux fluctuations de l’histoire
et des moeurs et qui évite l'arbitraire du jugement humain. Cependant la
détermination du droit naturel dépend aussi de l'idée que l’on se fait de la
nature humaine et peut donc varier suivant les époques
Ce droit
naturel s’oppose au droit positif, droit en vigueur, édicté par la société ou
l'Etat, qui par définition est changeant, selon les lieux et les époques.
La
première position qui considère que les migrants font partis de la même
humanité que la nôtre et qu’il faut les aider en les accueillant soutient
l’existence et le maintien du droit naturel. La question étant de savoir si
l’altruisme résultant du droit naturel ne devrait pas être encadré, et c’est
précisément là que le droit positif intervient.
Faut-il
renoncer à accueillir ces milliers de personnes fuyant les persécutions et la
misère ? Cette idée nous semble insoutenable au regard du devoir de
charité qui existe en chacun de nous. Pour autant, faut-il continuer à
accueillir ces hommes, et ces femmes en sachant pertinemment que les conditions
de vie et d’hygiène qui leur sont proposées ne sont pas adaptées voir indignes
pour des êtres humains ?
Les réponses à
ces questions dépendent en grande partie des politiques mises en œuvre par les
grandes puissances.
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