DOCTEUR PHILO
Sujet du jour : "Le conseil de classe: une sacrée histoire..."
Deuxième partie: "le terroriste est-il conscient?"
« Le conseil de classe, une sacrée histoire »
Qui ne se souvient pas des conseils de classe, cette étape qui chaque trimestre fait trembler les élèves et qui en fin d’année scelle leur destin pour l’année suivante. Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui et qui nous interroge, c’est l’utilité de ceux-ci. Beaucoup le considère comme une épée de Damoclès qui est censé mener l’écolier vers la réussite ou même tout simplement limiter la « casse ». Or la réalité peut parfois en être tout autre… Nous pouvons déjà commencer par nous demander « qu’est-ce qu’un conseil de classe ? ».C’est une sorte de réunion ou les différents professeurs de chaque matière sont « attablés » et discutent de la scolarité des étudiants afin d’inscrire une appréciation globale sur leur niveau. Mais ces conseils ont dénombrables défauts dont il me sera impossible d’en citer la totalité. Premièrement, j’ai toujours été exaspéré par l’absentéisme lors de ses réunions, en effet comment peut-on juger un élève si la moitié des professeurs sont absents, et surtout si ce sont les enseignants ayants les meilleurs avis et des conseils utiles ! Mais après tout, on peut sûrement les comprendre, quels utilités ont ces réunions de « bavardage » quand on sait que le temps moyen passé sur chaque élève ne dépasse pas les 2 minutes, c’est comme préparer un gâteau sans le faire cuire, on n’ajoute que les ingrédients sans jamais voir le résultat final, c’est d’une frivolité révoltante. Ce ne sont que des cartes jetées sur la table mais sans aucune réflexion, par ailleurs on assiste le plus souvent à des lancer de jugements plus sur le caractère personnel que sur le travail de l’élève, alors que cela n’a rien à faire là ! De quels droits certains se permettent de juger, voir même de « descendre » les élèves, en employant parfois des termes réducteurs, ce sont des critiques qui sortent du niveau de l’école. Peut-être que ces citoyens ont oubliés les limites de leur perfection... On peut penser à Deleuze qui a jadis dit « juger est un vilain métier, mieux vaut être balayeur que juge », pas besoin d’en dire plus pour comprendre…
Bref, on l’aura compris, c’est le côté inutile de ces conseils qui poussent certains profs à ne pas venir, ou tout simplement dormir sur leur chaise, mais plaçons nous maintenant du côté des élèves ; car quel impact cela a-t-il sur eux ? Une fois le jugement écrit et tamponné puis envoyé à leur famille, ils se retrouvent face à une appréciation dont ils ne comprennent pas la définition ou même détruits par ces réflexions gratuites sans mot gentil ou positif avec des conseils sur les améliorations. Rien que d’exclure les élèves de ces conseils est absurde, on donne une appréciation sans que le « concerné » ne puisse s’exprimer et éventuellement se justifier face aux critiques qui le visent, nous ne passons peut être pas devant la cour martiale avec la nécessité de l’aide d’un avocat, mais pouvoir y assister et se défendre est un droit ou plutôt « devrait ». Malheureusement, nous vivons en France, avec un système de fainéant ou l’on va toujours au plus simple sans chercher la qualité et cela ne conduit pas à la réussite globale de l’éducation, soit on le fait à fond, soit on ne fait rien du tout, Usain Bolt n’a pas battu le record du monde en s’arrêtant à 50 mètres…
Le terroriste est-il conscient ?
L’humain est un être conscient, l’être humain, plus précisément, est un être conscient, le terroriste est un être humain, or ses actes sont totalement inconscients et immoraux ; n’est-il par conséquent pas conscient ? A la base, le terroriste est un homme comme tout le monde, on ne peut plus normal, on ne naît pas terroriste, on le devient ! Chaque personne, même un futur terroriste qui ne sait pas qu’il va le devenir porte le même avis sur le terrorisme, ce sont des actes absolument atroces, alors comment peut-on en arriver là ? Comment un être humain banal peut basculer de ce côté ? Comment un être humain peut en arriver à une telle idéologie, une telle rage de tuer ? Chaque personne, même la plus forte psychologiquement a des périodes dans sa vie où sa naïveté et son influençabilité prennent le dessus, et c’est à ce moment que l’on peut détourner de n’importe quelle façon leur conscience. Le terroriste est une personne qui a été endoctriné, soumis à des discours qui ont un impact sur la situation de cette personne à un moment donné, sur sa vie ; sur sa conscience. Cependant, il est difficile de croire que l’on peut métamorphoser une personne de la sorte, mais c’est malheureusement ce qu’il se passe. Dans chaque pays des problèmes subsistent, certains plus graves que d’autres, les idées noires nous traversent tous l’esprit face à certains de ces problèmes, cependant, quelqu’un qui a lui-même des problèmes, qui se sent directement touché par les problèmes qui touchent son pays, devient une fois de plus encore plus facilement influençable par les discours menés par les terroristes. Finalement, nous pourrions dire que le terroriste est conscient, mais il ne l’est plus correctement, il sait pertinemment ce qu’il fait, cependant ce sont les causes pour lesquelles il réalise ces actes qui sont absurdes mais auxquelles il croit fortement ; le terroriste est conscient, seulement sa conscience est devenue totalement faussée
Philo-Survey
Vivre et Exister : si on vit, cela veut-il forcément dire, en
même temps, qu’on existe ? Est-ce que nous vivons parce que nous existons
ou est-ce qu’on vit pour exister ? Qu’est-ce qui nous prouve que nous
existons ?
Celui qui existe peut-il prétendre à la vie ou
celui qui vit peut-il prétendre exister. On ne peut vivre et exister. Dès que
nous avons la preuve que nous vivons, car on ressent qu’on est là, on respire.
On vit. Or nous croyons que nous existons aussi mais c’est de l’aveuglement.
Le terme « exister » peut prendre
différents sens. Si j’existe comme tout être vivant, alors j’ai des fonctions
qui le montrent, j’ai des caractéristiques comme le fait de me nourrir, de
grandir. Cependant si mon âme est une conscience distinguée du corps alors cela
montre que j’existe en tant qu’être vivant mais aussi en tant qu’âme. La
séparation de l’âme et du corps rend possible ces deux types d’existence. Je
deviens immortel. Je peux bien être mort, je suis encore là pour les autres.
Donc je vis encore sans exister. Exister consiste à prendre conscience que l’on
est en vie, donc ce n’est pas parce que je vis que j’existe.
Le conditionnement de la société – Nous vivons dans une société de consommation dans laquelle nous
dépensons sans compter. Cette société nous aveugle. On cherche toujours à avoir
plus, parfois au détriment des autres. Simone Weil nous
dit : « Un patron d’usine – j’ai telle ou telle jouissance
coûteuse et mes ouvriers souffrent de la misère. Il peut avoir très sincèrement
pitié de ses ouvriers et ne pas former le rapport ». On peut donc voir au
travers de cet exemple l’aveuglement de la société devant la richesse, le
succès, etc. Une société de consommation vit de ce qu’elle dépense et dépense
ce qu’elle accumule pour vivre. On est donc dans un cercle vicieux. Mais il y a
des personnes qui veulent se détacher de
cette vie, en lâchant tout ce qui les relie à la société et recommencer leur
existence sur des bases nouvelles. On peut le voir dans le film de Seann Penn
« Into the Wild ». C’est un très bon exemple qui illustre la société.
Chis a tout pour être heureux dans ce bas monde mais il préfère s’en détacher
et tout recommencer. On peut voir qu’il s’en sort malgré les difficultés. Il ne
veut pas retourner à sa vie passée. Cela nous montre peut-être que sa vie
présente lui plaît. Tout au long du film on se pose la même question :
« Ne peut-on réussir sa vie qu’en se détachant de la société ? »
Mais on peut voir qu’à la fin il meurt, ce qui relance le questionnement sur le
modèle de société le plus adéquat. Dans notre vie de tous les jours, nous
percevons bien à quel point de très nombreuses publicités nous mettent comme un
voile devant les yeux. Nous devons nous révolter contre ce pouvoir d’attraction
et de détournement de notre vraie personnalité.
Petit essai de Philosophie
Animale
L'Animal
et la société de consommation
Les penseurs de l’écologie dénoncent la
capacité destructrice des activités humaines et se situent sur un plan
philosophique plus profond. La place prépondérante de l’homme s’est imposée
dans la nature et il s’agit de le remettre à sa place dans la biosphère. La
consommation de viande est la plus grande cause de déforestation, de
réchauffement climatique et de pollution de la planète. Cette ignominie de
l’élevage industriel présente une dégradation de l’animal mais aussi de l’homme
à travers ces pratiques. Pourquoi tuer un homme serait-il grave et pas un
animal ? L’acte de manger devient irresponsable. Il devient un acte qui ne
pense pas, qui ne peut se penser rationnellement. Un être vivant est défini
comme doté de mobilité et de sensibilité. Les animaux qui sont considérés comme
des êtres vivants pourraient très bien se voir doté des mêmes droits que
l’homme et pourraient donc prétendre au même respect. Si la société en venait
petit à petit à reconnaître des droits aux animaux, cela conduirait à des changements
drastiques. En ce qui concerne non pas l’alimentation mais a recherche
scientifique. En Europe, la culture de cellules et de tissus a déjà remplacé
certaines méthodes de tests sur des animaux vivants. Cette pratique devrait se
développer en masse à partir du moment où les recherches nuisibles aux animaux
auront été mises hors la loi pour des raisons éthiques.
Animalité et Culture
La culture humaine dépend des croyances de
l’homme puisque beaucoup d’aspects de sa culture en proviennent. Mais l’animal
reste le même d’un pays à l’autre. Tout dépend de l’homme et de son
comportement face à l’animal.
Chaque pays a un rapport qui est différent. En
France, nous n’avons pas beaucoup de considération vis-à-vis d’eux. Alors que
dans d’autres pays comme en Inde les hommes ont un fort respect de l’animal
comme la vache, mais aussi le singe. Tous les animaux sont sacrés mais cela
vient de leur culture, de leurs croyances aussi. En France on n’hésite pas à
tuer des animaux pour les manger. Dans ce cas, on ne partage pas la même
culture qu’eux. La culture a donc une grande place dans la vie de l’homme et
conséquemment de l’animal.
La Philo quotidienne
Qu’est-ce que la politique ?
Cela désigne, d’une part, une réflexion sur la
manière d’organiser la vie en société et, d’autre part, l’ensemble des actions
qui y contribuent. Pour certains philosophes, en politique, les hommes sont proches
des animaux. Ainsi pour Machiavel l’homme politique doit s’inspirer du renard
pour sa ruse et du lion par sa force.
On peut se demander si la démocratie est le
meilleur moyen de s’exprimer car lorsque nous votons pour telle ou telle
personne, on ne sait pas si on vote vraiment pour la personne que nous voulons
ou si nous votons pour ne pas élire quelqu’un d’autre.. Celui qui met son
bulletin dans l’urne ne vote peut-être que par dépit et non par envie.
Peut-être faut-il revoir tout cela, ne voter que si nous le désirons vraiment
et non simplement pour dire que l’on a voté. On vit dans une démocratie et dans
un monde où tout le monde a le droit de s’exprimer, chacun a le droit de donner
son avis tant que cela reste dans les limites du raisonnable donc chacun doit
adapter son vote à ce qu’il veut et non voter par dégoût, il faut retrouver les
règles dela démocratie avant que les médias s’en mêlent et se laisser aller
dans des votes qui ne correspondent pas à ce que nous voulons.
On peut aussi se demander si un homme politique
qui se présente à une élection quelle qu’elle soit a vraiment besoin d ‘avoir
fait l’ENA ou HEC pour se présenter à
n’importe quelle élection. Peut-être ne sont-ils pas obligés d’avoir fait les
grandes écoles pour constituer un programme politique pertinent. On peut
construire de vraies idées avoir un avis sur quelque chose sans forcément avoir
fait de hautes études. Bien sûr il faut avoir certaines connaissances
politiques mais chacun pourrait se présenter si il ou elle a un programme fondé
et intéressant sans être passé(e) par de hautes écoles.
Mais que s’est-il passé aux élections
régionales ?
Nous pouvons voir qu’au 1er tour le
parti d’extrême droite était présent dans beaucoup de régions. Nous pouvons
expliquer cela par un mécontentement assez général de la population. Mais
également par la peur que les individus ont depuis les actes terroristes de
Paris. Nous pouvons l’interpréter comme cela parce que finalement, au 2e
tour, le parti d’extrême droite n’a obtenu aucune région. Ce qui est dommage,
c’est de montrer ses peurs et son mécontentement de cette façon parce qu’en agissant ainsi,
certains partis ont décidé de se retirer à la candidature. Par exemple, dans le
Nord, le parti de gauche s’est retiré. Cette soustraction aux régionales peut
amener deux réactions : la première est de voter, pour le parti adverse,
contre celui qu’on ne veut pas voir. La deuxième peut être un découragement
parce que finalement on se dit que même si notre parti s’en va, alors il n’y a
plus rien à faire.
Quel est le rôle des médias dans la
démocratie ?
Nous pouvons voir que les médias ont un rôle
dans la démocratie. Certains médias sont très orientés pour un parti politique.
C’est avec ces médias que les candidats jouent. Celui qui passera le mieux à la
télévision ou qui saura s’en servir mieux que les autres aura plus de chances
d’être élu parce qu’il sera considéré comme « vivant avec son
temps »., il arrivera à toucher les jeunes qui passent leur temps libres
sur les réseaux sociaux. C’est à ce moment là que nous pouvons nous demander si
la démocratie a été créée pour s’exercer dans un pays surmédiatisé. Nous ne
pouvons plus parler de démocratie parce que les médias qui nous entourent sont
politiquement orientés. Prenons l’exemple de Donald Trump, il est très
populaire parce qu’il sait comment utiliser les réseaux sociaux et les médias.
Il fit le buzz en tenant des propos antisémites mais cela semble plaire à une
certaine partie de la population.
Prenons l’exemple de Marine Le Pen. Sur Twitter
elle a utilisé des images de propagande violente pour Daesh afin de faire peur
aux gens. Cela ne se fait pas parce qu’elle utilise des images où on voit des
hommes décapités. On peut conclure que les hommes politiques se servent des
médias pour plaire aux gens au lieu de s’adresser simplement à eux pour
présenter leur programme.
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