1)
Pourquoi le fait d’être humain investit-il d’un caractère sacré,
« tabou » toute autre personne que nous rencontrons, indépendamment
de la nature du lien qui nous rassemble, c’est-à-dire même si elle nous est
inconnue ?
2)
Ce respect inconditionnel de l’autre homme, ce « devoir » de
prise en considération de son humanité vous semble-t-il confirmé par la
compréhension précise et objective de ce qu’un humain « est »
scientifiquement ? (pensez à l’Evolution, à la génétique, à la
cybernétique, à l’éthologie). Pourquoi ?
3)
Formulez la contradiction entre ce que la morale, la religion, l’éthique
nous commande et ce que la science nous démontre par rapport à cette définition
de l’être humain. Rapprochez cette formulation du sujet.
a) Etre « humain », est-ce un devoir à assumer ou une expérience
à tenter ?
b) L’humanité réalise-t-elle un idéal, un projet dans son
Histoire ?
c) Est-ce sur l’instant, dans le feu de l’action, de la décision à
prendre « sur le moment » que penche la balance en faveur de notre
humanité ou de notre inhumanité ? (les expériences psychologiques et sociologiques
de Milgram, de Stanford, du jeu de la mort).
d) Peut-on considérer l’homme comme l’objet d’expériences scientifiques ?
e)
Même si nous étions convaincus « objectivement » du caractère
expérimental, donc aléatoire, du fait d’être humain, pourrions-nous le concevoir,
le comprendre, l’accepter ?
5)
Reprenez les six textes proposés pour le traitement du sujet et situez les par
rapport à ces questions.
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