Le cours de la semaine dernière nous a permis d’opposer deux
perspectives par rapport au sujet :
a) le fait que si la réponse était oui, nous
serions tous heureux ce qui n’est manifestement pas le cas. Le bonheur exprime
un ravissement si absolu de notre être dans sa totalité que nous ne voyions pas
comment nous pourrions l’atteindre par un « calcul », par la mise en
œuvre de moyens en vue de cet objectif. De ce point de vue on pourrait s’en
remettre à l’étymologie qui caractérise le bonheur comme une fatalité heureuse,
un gros lot qu’on recevrait sans y être vraiment pour quelque chose. Le bonheur
est une question de chance
b) La distinction entre le plaisir et le
bonheur nous a permis de comprendre que le plaisir était automatique et
stimulé. Nous savons comment éprouver du plaisir et nous sommes faits pour cela
(système de récompense). La jouissance du bonheur est à la fois plus stable,
plus posée et plus indéterminée, plus personnelle, impossible à universaliser.
Cela ne prouve pas du tout que le bonheur s’obtienne indépendamment de nous
mais juste le contraire dés lors que l’on réalise que c’est précisément par un
travail sur soi qu’il nous faut être heureux. C’est justement parce le bonheur
ne peut pas se définir communément qu’il ne dépend que de nous d’être heureux.
C’est entre nous et nous que cela se passe. Le bonheur est un travail sur soi.
En vous aidant de ces éléments, ou en en
utilisant d’autres, rédigez une introduction dans laquelle se succèdent ces
trois phases : 1) Partir d’une situation ou d’une observation évidente qui
amène la référence au sujet 2) Exprimer
la contradiction implicitement contenue dans le sujet 3) Rédiger la problématique sous la forme d’une
ou plusieurs questions (n’oubliez pas d’utiliser
des connecteurs logiques qui permettent de saisir clairement la nature du lien
qui justifie que telle phrase succède à telle autre : « Mais,
pourtant, néanmoins, car, par conséquent, etc. »)
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