Bonjour à toutes et à tous,
Je vous souhaite à toutes et à tous bon courage pour cette fin d’année dont le « climat » particulier justifie certains changements dont il est question dans le précédent article « Pourquoi faire cours ne sera plus comme avant ». Deux choses sont à prendre en compte:
- Il ne s’agit plus de vous préparer à l’épreuve écrite.
- Il nous reste néanmoins certaines notions à voir comme notamment l ‘art, le droit, la politique, et nous les verrons.
- Si parmi vous certaines ou certains élèves envisagent de choisir la philosophie pour le rattrapage du Bac, il faut me le dire au plus vite
Cela dit l’article précédent (qu’il vous faut absolument consulter avant de suivre celui-ci) essaie d’exposer les raisons pour lesquelles il me semble vraiment impératif d’intégrer aux cours à venir une dimension plus « actuelle », plus directement lié à ce que nous sommes en train de vivre, à savoir une période clé pour le développement de l’humanité sur la planète terre. Le présent frappe (assez violemment) à notre porte et je vous propose de lui ouvrir c’est-à-dire, sans rien changer de ce que l’enseignement de la philosophie doit être (à savoir des références et des auteurs philosophiques) de cultiver le rapport avec ce qui est en train de se passer. Le fait que nous ayons beaucoup parlé de Nietzsche prend, dans cette perspective une dimension de tout premier plan. Lorsque Nietzsche parle de nihilisme, il décrit exactement notre réalité, ce qui se passe aujourd’hui.
Ce que je vous propose donc avant que nous abordions la question de l’art, c’est d’expliquer cette interview de Bernard Stiegler qui articule avec beaucoup de pertinence des éléments que nous avons vus avec d’autres notions sûrement nouvelles pour vous. Le cours d’aujourd’hui consiste donc dans cette explication. Il vous faut regarder et écouter la vidéo avant de lire mes tentatives d’éclaircissements. Aujourd’hui, je n’expliquerai que le début de l’interview. Vous verrez que cette interview brasse un contenu considérable de notions qui sont à votre programme: Culture, nature, science, art, politique, travail, religion, etc. Je pense vraiment que la compréhension de cette interview est essentielle, à la fois pour les élèves de terminale que vous êtes et aussi pour les personnes que vous êtes en train de devenir. Je veux dire que cette interview joue sur les deux tableaux (scolaire et humain) et qu’il faut vous accrocher dans les moments difficiles, quitte à m’interroger sur les moments où vous vous sentez dépassées (FAITES LE!).
Sinon..... |
Celles et ceux qui parmi vous envisagent des classes prépa ou des cursus universitaires longs (droit, journalisme, sociologie, psychologie, etc.) sont aussi et même encore plus fortement concernées par cet entretien. Bernard Stiegler est probablement l’un des philosophes vivants qui nous donnent vraiment des armes philosophiques pour comprendre ce qui nous arrive. Il a été l’un des seuls philosophes en France à s’intéresser aux prises de parole de Greta Thunberg. Comme avant les. vacances, il va de soi que je vous poserai des questions sur les propos de Bernard Stiegler et les notions philosophiques abordées.
Ça va? Alors c’est parti:
L’une des choses les plus difficiles à saisir dans cette interview est le double usage que fait Bernard des notions d’anthropocène et d’entropocène. Il s’en est expliqué dans d’autres vidéos, mais je vais essayer de lever cette ambiguïté ici même. L’anthropocène est un terme très récent utilisé notamment par certains climatologues pour signifier qu’après le pléistocène, période de glaciation, puis l’holocène, à savoir un cycle de réchauffement naturel de la planète rendant possible l’existence humaine sur la terre, nous sommes maintenant dans l’anthropocène, à savoir un réchauffement de la planète créé par la présence de l’homme et un dégagement de CO2 dans l’atmosphère suffisamment important et continu pour impacter l’équilibre naturel de la biosphère. Il s’agit ici de l’anthropocène de Anthropos (homme en grec) mais Bernard Stiegler ici nous parle de l’entropocène
Il est difficile de comprendre ce brassage de notions opéré par Bernard Stiegler sans le rapprocher du concept d’Epistémè inventé par Michel Foucault en 1971: « Je cherche dit-il à saisir les transformations d’un savoir à l’intérieur à la fois du domaine général des sciences et, également, à l'intérieur du domaine en quelque sorte vertical que constitue une société, une culture, une civilisation à un moment donné ».
Foucault rompt totalement avec une conception de la connaissance qui consisterait à croire qu’elle pourrait suivre une sorte de progression »pure » indépendamment des conditions sociales, économiques, politiques de son époque. En un sens, il s’agit moins de porter attention à ce qu’une connaissance nous transmet qu’à ce qui l’a rendu possible. C’est ce que Michel Foucault appelle l’archéologie des savoirs. Or, dans cette intelligence, au sens étymologique du terme « de faire des liens », de notre époque selon Bernard Stiegler, c’’est-à-dire notamment dans le lien qu’il pose entre le néguentropique d’Erwin Schrödinger et « le surhumain » de Nietzsche, il convient de prendre conscience du fait que c’est à la lumière de notre époque, des enjeux humains de notre époque, ou, pour être plus clair de cette atmosphère pré-apocalyptique que nous vivons (nous sommes les derniers des hommes décrits par Nietzsche:
« Il est temps que l'homme se fixe un but. Il est temps que l'homme plante le germe de son espérance suprême.
Son sol est encore assez riche pour cela. Mais ce sol, un jour, de pauvre et débile, ne pourra plus donner naissance à un grand arbre.
Hélas! le temps approche où l'Homme ne lancera plus par-delà l'humanité la flèche de son désir, où la corde de son arc aura désappris de vibrer.
Je vous le dis, il faut avoir encore du chaos en soi pour enfanter une étoile dansante. Je vous le dis, vous avez encore du chaos en vous.
Hélas ! Le temps vient où l'homme deviendra incapable d'enfant une étoile dansante. Hélas ! ce qui vient, c'est l'époque de l'homme méprisable entre tous, qui ne saura même plus se mépriser lui-même
Voici, je vais vous montrer le Dernier Homme:
« Qu'est-ce qu'aimer? Qu'est-ce que créer? Qu'est-ce que désirer? Qu'est-ce qu'une étoile? » Ainsi parlera le Dernier Homme, en clignant de l' oeil.
La terre alors sera devenue exiguë, on y verra sautiller le Dernier Homme qui rapetisse toute chose. Son engeance est aussi indestructible que celle du puceron; le Dernier Homme est celui qui vivra le longtemps.
« Nous avons inventé le bonheur », diront les Derniers Hommes en clignant de l'oeil.
Ils auront abandonné les contrées où la vie est dure ; car on a besoin de la chaleur. On aimera encore son prochain et l'on se frottera contre lui, car il faut de la chaleur.
La maladie, la méfiance leur paraîtront autant de péchés ; on n'a qu'à prendre garde où l'on marche ! Insensé qui trébuche encore sur les pierres ou sur les hommes !
Un peu de poison de temps à autre ; cela donne des rêves agréables; beaucoup de poison pour finir, afin d'avoir une mort agréable.
On travaillera encore, car le travail distrait. Mais on aura soin cette distraction ne devienne jamais fatigante.
On ne deviendra plus ni riche ni pauvre; c'est trop pénible. Qui voudra encore gouverner? Qui donc voudra obéir? L'un et l'autre trop pénibles.
Pas de berger et un seul troupeau ! Tous voudront la même chose pour tous, seront égaux; quiconque sera d'un sentiment différent entrera volontairement à l'asile des fous.
Jadis tout le monde était fou », diront les plus malins, en clignant de l'oeil.
On sera malin, on saura tout ce qui s'est passé jadis; ainsi l'on aura de quoi se gausser sans fin. On se chamaillera encore, mais on se réconcilie bien vite, de peur de se gâter la digestion.
On aura son petit plaisir pour le jour et son petit plaisir pour la nuit; mais on révérera la santé.
"Nous avons inventé le bonheur », diront les Derniers Hommes, en clignant de l'oeil".
Ici prit fin le premier discours de Zarathoustra qu'on appelle aussi le prologue : car à ce moment les cris et l'hilarité de la foule l'interrompirent. "Donne-nous ce Dernier Homme, ô Zarathoustra, criaient-ils; fais de nous ces Derniers Hommes ! Et garde pour toi ton Surhumain ! » Et tout le peuple exultait et faisait entendre des claquements de langue. Mais Zarathoustra en fut affligé et se dit en son coeur: "Ils ne me comprennent point, je ne suis pas la bouche qui convient à ces oreilles ».
C’est finalement l’enjeu de tous les travaux de Bernard Stiegler: rassembler les quelques voix de cette foule qui aujourd’hui disent, contre celle foule elle-même: « Non, nous ne voulons pas de ce dernier homme. C’est toi qui as raison Zarathoustra, nous te suivons sur la voie de la surhumanité. » En même temps, il n’existe pas la plus petite trace d’héroïsme dans cette attitude, car elle s’appuie en réalité sur cette réalité physique pointée par Erwin Schrödinger du « néguentropique ». Si nous voulons comprendre tout ce qui nous est dit ici, il faut donc d’abord que nous sortions de cette catégorisation ruineuse des savoirs et adhérions totalement à la notion même d’Epistémè, au sens donné par Michel Foucault. Cela suppose que nous ne nous bouchions pas les oreilles à des concepts scientifiques sous le prétexte débile que nous serions plutôt littéraires ou que nous refusions d’écouter des écrivains parce que nous nous penserions plutôt scientifiques (c’est tout aussi débile!). C’est ça grossièrement l’epistémè: considérer le terreau dans lequel poussent des questions, des notions, des idées et percevoir ainsi ce qui nous vraiment suggéré en deçà de ce qui est est explicitement affirmé.
Ce que je me propose de faire, notamment à l’attention de mes élèves mais aussi de tous les lecteurs de ce blog (qui apparemment sont de plus en plus nombreux: Youpi!), c’est dans la mesure de mes très petits moyens d’éclairer, autant que je peux, certains rapprochements faits par Bernard Stiegler, sachant que ce philosophe est très présents sur le net et qu’il est possible de trouver de nombreuses conférences ou cours sur youTube si tel ou tel aspect vous intéresse particulièrement. L’une des raisons pour laquelle je me focalise sur celle-ci, c’est qu’elle qu’elle opère une remarquable synthèse des préoccupations les plus récentes de Bernard Stiegler.
Le tout début de l’interview met au premier plan « la néguentropie », à savoir la capacité d’ensembles (de systèmes) physiques, biologiques, et donc humains, de créer de l’ordre contre l’efficience première et irréductible d’un désordre, d’une perte d’énergie. Pour expliquer ce concept dont l’inventeur est le physicien Erwin Schrödinger, Bernard Stiegler explique rapidement la notion d’entropie (il faut ici faire très attention à l’orthographe, mais vraiment très attention: Stiegler jour énormément de la confusion entre l’entropie: soit l’idée que tout système physique ou biologique va vers de plus en plus de désordre et tous les termes ayant comme racine anthropos: l’homme, en grec, comme dans l’anthropocène - C’est fondamental et on ne peut rien comprendre à tout ce qui se joue dans cette interview sans cela: le fond de cette affaire qui devrait se révéler petit à petit au fil de votre écoute, c’est que Bernard Stiegler considère justement que les deux concepts sont corrélés c’est à dire que le développement de l’homme sur la terre avec notamment l’avénement de cette ère nouvelle: l’anthropocène, une ère où le dégagement de gaz à effet de serre crée une nouvelle ère climatique après le pléistocène et l’holocène, provoque une accélération de l’entropie, à savoir une augmentation de la vitesse du désordre: l’ère de l’anthropocène crée une accélération vers l’entropie, d’où cette idée génial suivant laquelle la néguentropie est notre seule porte de salut, et cela c’est justement ce qui conduit Bernard Stiegler à appeler de cette voeux une nouvelle ère qui serait celle du « néguanthropocène », à savoir la réalisation par l’homme d’une fonction qui existe déjà dans tout système biologique et physique et qui consiste à contrarier la pente descendante de l’entropie par des « bifurcations néguentropiques. » …..ça va?
Bernard Stiegler commence donc par expliquer ce qu’est l’entropie. Sadi Carnot est finalement l’inventeur de la thermodynamique. Réfléchissant à la possibilité d’améliorer la puissance de la machine à vapeur en 1824, il réalise que cette puissance ne peut se concevoir que sur le fond d’une déperdition irréversible. Il n’est pas vrai que nous vivions dans un univers au sein duquel la quantité d’énergie serait stable. Ce que disait Lavoisier, à savoir que « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » est faux. L’énergie se dispense et se perd irrémédiablement. Nous vivons dans un univers qui fuit comme un pneu crevé. Cette découverte de Sadi Carnot sera reprise et théorisée par Boltzmann et Clausius, en 1865 pour donner naissance à cette notion d’entropie. Stiegler fait également référence à Arthur Eddington, physicien (vraiment génial) qui a donné à cette notion d’entropie une dimension temporelle. Si tout système physique ou biologique va vers de plus en plus de désordre alors nous disposons finalement du critère qui permet d’orienter la flèche du temps. Le cosmos cesse d’être un Tout pour se transformer, comme il le dit en un « devenir poussière ». C’est à partir des théoriciens de l’entropie qu’il devînt évident qu’il fallait intégrer dans nos équations de l’univers l’idée qu’il progresse vers sa propre désorganisation dans son fonctionnement organique. Il va mourir et quoi qu’il fasse il progresse vers sa mort.
Nous pourrions dire, un peu comme Maximus dans « Gladiator »: « oui, mais pas tout de suite…not yet ». Autrement dit, en tant qu’être vivants, nous avons la puissance de différer ce processus d’entropie et finalement c’est un peu, en cela, que nous consistons. Nous n’existons que sur le fond de cette mort programmée, nous agissons dans la déprogrammation provisoire de cette programmation irrévocable. Petite parenthèse: c’est pour moi, le seul intérêt de ce film de Ridley Scott: Maximus accède à la sagesse d’une mort remise à plus tard par des stratégies de diversion, de bifurcation qui en l’occurrence constituent l’essentiel du film. Maximus accède inconsciemment à une compréhension d’une fonction du vivant en passant de la condition sociale de général à celle d’esclave. Là où les évènements n’ont plus de sens, il récupère le sens premier de la vie: « différer de la mort », organiser la certitude du chaos en le procrastinant.
Schrödinger a inventé la notion d’entropie négative (c’est la même chose que la néguentropie), c’est à dire qu’il a découvert dans le vivant la capacité à créer de l’ordre sur le fond de cette vocation entropique au désordre et au chaos. Le processus du vivant crée de l’organisation en la complexifiant. Ce point est fondamental. Si le vivant contrarie la promesse d’un chaos à venir, cela signifie qu’il faut créer un maximum de « boucles », de détours, de stratégies de diversions. C’est ça le vivant, c’est la complexification de stratégies de plus en pus élaborées de survie sur le fond d’une promesse de désorganisation et de destruction absolument certaine et irrévocable.
En 1971, l’économiste et mathématicien Nicholas Georgescu-Roegen affirme la nécessité pour l’économie de prendre en compte cette découverte de l’entropie qui conditionne naturellement la question des ressources et appelle à reconsidérer la notion même de croissance économique, à savoir qu’une économie de type libérale accélère l’entropie au lieu de la contrarier, comme elle devrait le faire: « La thermodynamique et la biologie sont les flambeaux indispensables pour éclairer le processus économique (...) la thermodynamique parce qu’elle nous démontre que les ressources naturelles s’épuisent irrévocablement, la biologie parce qu’elle nous révèle la vraie nature du processus économique » précisons tout de suite que les conclusions de Georges Roegen semblent s’orienter dans des directions malthusiennes ou, pour utiliser une référence récente des avengers, de Thanos. Ce n’est pas du tout cette direction là que suit Bernard Stiegler, mais seulement l’application à l’économie de cette efficience de l’entropie. Une économie basée sur une représentation Newtonienne de l’univers dans laquelle il n’existait pas de déperdition d’énergie est inopérante, voire catastrophique. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement? L’écrasante majorité des êtres humains gaspillent de l’énergie, et notamment des énergies fossiles en s’appuyant inconsciemment sur cette certitude que « quelque part » cette perte sera compensée « naturellement » au nom de cette croyance à un comptant d’énergie stable dans l’univers, croyance que l’entropie fait voler en éclat.
L’interview s’accélère à ce moment là: Stiegler propose de relier la notion d’entropie non seulement à l’économie par le biais de Nicholas Georgescu-Roegen, mais aussi à une notion moins connue qui est celle de l’exosomatisation par le biologiste Alfred Lotka: « Seul l'homme en est venu, au cours des temps, à utiliser une masse qui ne lui appartenait pas génétiquement, mais qui prolongea son bras endosomatique et accrut sa puissance. Alors seulement l'évolution humaine transcenda les limites biologiques pour inclure aussi (et même au premier chef) l'évolution d'instruments exosomatiques, c'est-à-dire produits par l'homme mais n'appartenant pas à son corps. C'est pourquoi l'homme peut maintenant voler dans le ciel ou nager sous l'eau bien que son corps n'ait ni ailes ni nageoires ni branchies. »
Par exosomatisation, le statisticien Alfred Lotka désigne un instrument dont un organisme vivant individuel ne dispose pas à la naissance mais qui va considérablement accroître sa puissance d’impact sur son milieu. L’homme est fondamentalement un animal exosomatique. Le grand apport d’Alfred Lotka est d’avoir posé cette hypothèse selon laquelle les transformations cellulaires peuvent se concevoir comme des conversions d’énergie. Il s’agit finalement d’affirmer que les lois de la thermodynamique peuvent s’appliquer au vivant, à la biologie. Cela signifie notamment que tout dans l’univers est une composante d’un système qui progresse vers l’entropie, vers la dégradation progressive de son énergie. Lotka inclue dans cette orientation le caractère exosomatique de l’être humain, à savoir que l’homme est une créature qui crée ses propres organes de production, qui, en d’autres termes, produit ce par quoi il va produire.
Engels et Marx n’utilisent pas ce terme d’exosomatisation, mais, en bons lecteurs de Hegel, ils insistent sur cette extériorisation par le biais de laquelle l’homme, par le travail s’effectue en se reconnaissant par la transformation imposée au milieu. Engels et Marx vont beaucoup plus loin que Hegel: l’homme crée les outils extérieurs de cette appropriation et donne naissance à une évolution particulière, celle du progrès technologique mais cette nouvelle temporalité qui contrôle ces organes exosomatiques contrôlent le devenir humain et c’est bien là tout le problème de la luttes des classes et de la domination sociale.
Marx est le premier philosophe, selon Bernard Stiegler à avoir posé l’homme comme la seule créature qui du fait de cette caractéristique exosomatique devait créer un savoir faire à l’égard de ces instruments qui font partie intégrante de ce qu’il a à devenir étant entendu que précisément l’homme n’est pas de la même façon qu’une créature endosomatique (qui ne produit pas extérieurement ses propres organes, au contraire de l'homme exosomatique)
Euh....C'est fini....On va boire un coup? |
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