lundi 17 octobre 2016

"Ne sommes-nous liés que par de l'Interdit?"- Travail en groupes sur plusieurs textes utiles


A chacun des groupes désignés, excepté celui qui est chargé de veiller au bon déroulement de la séance, de poser des questions et d’évaluer l’apport du groupe par rapport au sujet de la dissertation, il revient de situer rapidement l’œuvre et l’auteur du passage, d’expliquer précisément la totalité du texte en le rendant clair et compréhensible pour vos camarades et de le mettre en perspective par rapport à la question : « Ne sommes-nous liés que par de l’Interdit ? » (En quoi est-il utilisable dans le traitement du sujet ?). Chaque groupe disposera, lors de sa prestation devant la classe, de quinze minutes. Il a la possibilité d’utiliser tous les supports qui sont à sa disposition afin d’illustrer son explication et de faire participer la classe s’il le juge nécessaire.

Texte 1 extrait de la Bible

« Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que le Seigneur Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?  La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.  Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.  Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ;  mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.  La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea.  Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures.  Alors ils entendirent la voix du Seigneur Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face du Seigneur Dieu, au milieu des arbres du jardin.  Mais le Seigneur Dieu appela l'homme, et lui dit : Où es-tu ?  Il répondit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.  Et le Seigneur Dieu dit : Qui t'a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ?  L'homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé.  Et le Seigneur Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé.  Le Seigneur Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.  Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.  Il dit à la femme : J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.  Il dit à l'homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre : Tu n'en mangeras point! Le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs.  C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »
                                                                 La Genèse – La Bible

Texte 2  extrait de « La Bible »

1                    - Tu n’auras pas d’autre Dieu que moi.
2                    - Tu ne te feras pas d’idole représentant quoi que ce soit de ce qui se trouve en haut dans le ciel, en bas sur la terre ou dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant de telles idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car moi, l’Eternel, je suis un Dieu qui ne tolère aucun rival : je punis les fils pour la faute de leur père jusqu’à la troisième et même la quatrième génération de ceux qui me haïssent, mais j’agis avec amour, jusqu’à la millième génération, envers ceux qui m’aiment et qui obéissent à mes commandements.
3                    - Tu n’utiliseras pas le nom de l’Eternel ton Dieu pour tromper, car l’Eternel ne laisse pas impuni celui qui utilise son nom pour tromper.
4                    - Observe le jour du sabbat et fais-en un jour consacré à l’Eternel, comme l’Eternel ton Dieu te l’a commandé. Tu travailleras pendant six jours et tu feras tout ce que tu as à faire. Mais le septième jour est le jour du repos consacré à l’Eternel ton Dieu ; tu ne feras aucun travail ce jour-là, ni ton ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni tout ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi. Tu te souviendras que tu as été esclave en Egypte et que l’Eternel ton Dieu t’a demandé d’observer le jour du sabbat.
5                    - Honore ton père et ta mère, comme l’Eternel ton Dieu te l’a ordonné, afin de jouir d’une longue vie et de vivre heureux dans le pays que l’Eternel ton Dieu te donne.
6                    - Tu ne commettras pas de meurtre.
7                    - Tu ne commettras pas d’adultère.
8                    - Tu ne commettras pas de vol.
9                    - Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
10                 - Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain. Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien de ce qui lui appartient.

Texte 3 de Hobbes (1588 – 1679) extrait de « Léviathan »
« Le seul moyen d’établir pareille puissance commune, capable de défendre les humains contre les invasions des étrangers et les préjudices commis aux uns par les autres et, ainsi, les protéger de telle sorte que, par leur industrie propre et les fruits de la terre, ils puissent se suffire à eux-mêmes et vivre satisfaits, est de rassembler toute leur puissance et toute leur force sur un homme ou sur une assemblée d’hommes qui peut, à la majorité des voix, ramener toutes leurs volontés à une seule volonté ; ce qui revient à dire : désigner un homme, ou une assemblée d’hommes, pour porter leur personne ; et chacun fait sienne et reconnaît être lui-même l’auteur de toute action accomplie ou causée par celui qui porte leur personne, et relevant de ces choses qui concernent la paix commune et la sécurité ; par là même, tous et chacun d’eux soumettent leurs volontés à sa volonté, et leurs jugements à son jugement. C’est plus que le consentement ou la concorde ; il s’agit d’une unité réelle de tous en une seule et même personne, faite par convention de chacun avec chacun, de telle manière que c’est comme si chaque individu devait dire à tout individu : j’autorise cet homme ou cette assemblée d’hommes, et je lui abandonne mon droit de me gouverner moi-même, à cette condition que tu lui abandonnes ton droit et autorises toutes ses actions de la même manière. Cela fait, la multitude ainsi unie en une personne une, est appelée un ÉTAT, en latin CIVITAS.
 Telle est la génération de ce grand LÉVIATHAN, ou plutôt (pour parler avec plus de déférence) de ce dieu mortel, auquel nous devons, sous le dieu immortel, notre paix et notre défense. En effet, en vertu du pouvoir conféré par chaque individu dans l’État, il dispose de tant de puissance et de force assemblées en lui que, par la terreur qu’elles inspirent, il peut conformer la volonté de tous en vue de la paix à l’intérieur et de l’entraide face aux ennemis de l’étranger. En lui réside l’essence de l’État qui est (pour le définir) une personne une dont les actions ont pour auteur, à la suite de conventions mutuelles passées entre eux-mêmes, chacun des membres d’une grande multitude, afin que celui qui est cette personne puisse utiliser la force et les moyens de tous comme il l’estimera convenir à leur paix et à leur défense commune. Celui qui est dépositaire de cette personne est appelé SOUVERAIN et l’on dit qu’il a la puissance souveraine ; en dehors de lui, tout un chacun est son SUJET. »

Texte 4 de Rousseau (1712 – 1778)  extrait de « discours sur l’origine et les fondements  de l’inégalité parmi les hommes »
« La pitié est un sentiment naturel qui, modérant dans chaque individu l’activité de l’amour de soi-même, concourt à la conservation mutuelle de toute l’espèce. C’est elle qui nous porte sans réflexion au secours de ceux que nous voyons souffrir ; c’est elle qui, dans l’état de nature, tient lieu de lois, de mœurs et de vertu, avec cet avantage que nul n’est tenté de désobéir à sa douce voix ; c’est elle qui détournera tout sauvage robuste d’enlever à un faible enfant, ou à un vieillard infirme, sa subsistance acquise avec peine, si lui-même espère pouvoir trouver la sienne ailleurs ; c’est elle qui, au lieu de cette maxime sublime de justice raisonnée : Fais à autrui comme tu veux qu’on te fasse, inspire à tous les hommes cette autre maxime de bonté naturelle bien moins parfaite, mais plus utile peut-être que la précédente : Fais ton bien avec le moindre mal d’autrui qu’il est possible. C’est, en un mot, dans ce sentiment naturel, plutôt que dans des arguments subtils, qu’il faut chercher la cause de la répugnance que tout homme éprouverait à mal faire, même indépendamment des maximes de l’éducation. »
  Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755.

Texte 5 extrait de « idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique » de Kant (1724 – 1804)
J'entends [...] par antagonisme l'insociable sociabilité des hommes, c'est-à-dire leur inclination à entrer en société, inclination qui est cependant doublée d'une répulsion générale à le faire, menaçant constamment de désagréger cette société. L'homme a un penchant à s'associer, car dans un tel état, il se sent plus qu'homme par le développement de ses dispositions naturelles. Mais il manifeste aussi une grande propension à se détacher (s'isoler), car il trouve en même temps en lui le caractère d'insociabilité qui le pousse à vouloir tout diriger dans son sens ; et de ce fait, il s'attend à rencontrer des résistances de tout côté, de même qu'il se sait par lui-même enclin à résister aux autres. C'est cette résistance qui éveille toutes les forces de l'homme, le porte à surmonter son inclination à la paresse, et, sous l'impulsion de l'ambition, de l'instinct de domination ou de cupidité, à se frayer une place parmi ses compagnons qu'il supporte de mauvais gré, mais dont il ne peut se passer.
L'homme a alors parcouru les premiers pas, qui de la grossièreté le mènent à la culture dont le fondement véritable est la valeur sociale de l'homme. [...] Sans ces qualités d'insociabilité, peu sympathiques certes par elles-mêmes, source de la résistance que chacun doit nécessairement rencontrer à ses prétentions égoïstes, tous les talents resteraient à jamais enfouis en germe, au milieu d'une existence de bergers d'Arcadie, dans une concorde, une satisfaction et un amour mutuel parfaits ; les hommes, doux comme les agneaux qu'ils font paître, ne donneraient à l'existence guère plus de valeur que n'en a leur troupeau domestique. [...] Remercions donc la nature pour cette humeur non conciliante, pour la vanité rivalisant dans l'envie, pour l'appétit insatiable de possession ou même de domination. Sans cela toutes les dispositions naturelles excellentes de l'humanité seraient étouffées dans un éternel sommeil.
         Kant - Idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique

Texte 6 extrait du livre : « les structures élémentaires de la parenté » de Claude Lévi-Strauss (1908 – 2009)

« La prohibition de l'inceste n'est, ni purement d'origine culturelle, ni purement d'origine naturelle; et elle n'est pas, non plus, un dosage d'éléments composites empruntés partiellement à la nature et partiellement à la culture. Elle constitue la démarche fondamentale grâce à laquelle, par laquelle, mais surtout en laquelle, s'accomplit le passage de la nature à la culture. En un sens, elle appartient à la nature, car elle est une condition générale de la culture, et par conséquent il ne faut pas s'étonner de la voir tenir de la nature son caractère formel, c'est-à-dire l'universalité. Mais en un sens aussi, elle est déjà la culture, agissant et imposant sa règle au sein de phénomènes qui ne dépendent point, d'abord d'elle. Nous avons été amené à poser le problème de l'inceste à propos de la relation entre l'existence biologique et l'existence sociale de l'homme, et nous avons constaté aussitôt que la prohibition ne relève exactement, ni de l'une, ni de l'autre. Nous nous proposons, dans ce travail, de fournir la solution de cette anomalie, en montrant que la prohibition de l'inceste constitue précisément le lien qui les unit l'une à l'autre.
Mais cette union n'est ni statique ni arbitraire et, au moment où elle s'établit, la situation totale s'en trouve complètement modifiée. En effet, c'est moins une union qu'une transformation ou un passage : avant elle, la culture n'est pas encore donnée; avec elle, la nature cesse d'exister, chez l'homme, comme un règne souverain. La prohibition de l'inceste est le processus par lequel la nature se dépasse elle-même; elle allume l'étincelle sous l'action de laquelle une structure d'un nouveau type, et plus complexe, se forme, et se superpose, en les intégrant, aux structures plus simples de la vie psychique, comme ces dernières se superposent, en les intégrant, aux structures, plus simples qu'elles-mêmes, de la vie animale. Elle opère, et par elle-même constitue, l'avènement d'un ordre nouveau.
                Claude LEVI-STRAUSS Les Structures élémentaires de la Parenté, éd. Mouton, pp. 28-29

Texte 7 extrait du site « Mythologia » sur le complexe d’Oedipe
Le mythe d'Œdipe :
Fils de Laïos, du roi de Thèbes, Oedipe a été condamné par l'oracle à tuer son père et épouser sa mère. Le sachant, son père l'abandonne à la naissance et il est recueilli par le roi de Corinthe. Plus tard, il apprend l'oracle à Delphes et fuit ceux qu'il croit être ses parents. Au hasard des chemins, comme l'oracle l'avait prédit, il tue un inconnu rencontré à un carrefour : son père Laïos. Arrivé à Thèbes, il résout avec succès une énigme du Sphinx qui dévorait tous ceux qui ne savaient pas répondre aux énigmes qu'il posait. En voyant Œdipe le sphinx lui demanda " quel était l'animal à quatre pattes le matin, à deux à midi et à trois le soir ? ". Œdipe répondit aussitôt " l'homme " qui petit enfant marchait à quatre pattes, adulte sur ses deux jambes et vieillard en s'appuyant sur une cane. Vaincu, le sphinx se précipita d'une falaise et mourut. En récompense, Oedipe épouse la veuve reine de Thèbes qui, sans qu'il le sache, est en fait Jocaste, sa mère. Il prend ainsi la place de son père et devient roi de Thèbes. Quelques temps après, la peste s'abat sur la ville, ce qui pousse Œdipe à mener une enquête pour savoir quel criminel a déclenché la colère des dieux. Mais quand il découvre qu'il est la cause de tout cela, la vérité est trop dure à entendre : il se crève les yeux tandis que Jocaste se suicide. Chassé par ses fils, il reprend alors le chemin de l'exil avec sa fille Antigone.
Cette triste destinée fait d'Œdipe l'un des plus célèbres personnages de la mythologie grecque et l'un des piliers de la psychanalyse car son histoire à été reprise et interprétée par Freud et ses successeurs.
Le complexe d'Œdipe :
Freud a très tôt posé la base théorique du complexe d'Œdipe : attirance, chez l'enfant, pour le parent de l'autre sexe et hostilité pour le parent du même sexe. C'est une idée qui lui est venue lors d'une auto-analyse. Au départ, il donna pour nom à ce principe : " complexe nucléaire " ou " complexe maternel ". Ce n'est qu'en 1910, dans son texte intitulé Contribution à la psychologie de la vie amoureuse qu'apparaît le terme " complexe d'Œdipe ".
" Le roi Œdipe, qui a tué son père, Laïos, et épousé sa mère, Jocaste n'est que l'accomplissement du désir de notre enfance " explique Freud dans L'Interprétation des rêves.  Face à la prohibition de l'inceste, la pensée seule de l'accomplissement de ce désir nous fait horreur. C'est pourquoi l'homme a choisi de refouler ce désir inconscient : " chaque auditeur fut, un jour, en germe, en imagination, un Œdipe et s'épouvante devant la réalisation de son rêve transposé dans la réalité, il frémit suivant toute la mesure du refoulement qui sépare son état infantile de son état actuel " (La naissance de la psychanalyse, PUF, p. 198)
                                   Site : « Mythologia » (http://c2m.free.fr/index.htm)

Texte 8 extrait de « Ethique et Infini » d’Emmanuel Lévinas (1906 – 1995)
« Je pense que l’accès au visage est d’emblée éthique. C’est lorsque vous voyez un nez, des yeux, un front, un menton, et que vous pouvez les décrire que vous vous tournez vers autrui comme vers un objet. La meilleure manière de rencontrer autrui, c’est de ne pas même remarquer la couleur de ses yeux ! Quand on observe la couleur des yeux, on n’est pas en relation sociale avec autrui. La relation avec le visage peut être dominée par la perception mais ce qui est spécifiquement visage, c’est ce qui ne s’y réduit pas.
Il y a d’abord la droiture même du visage, son exposition droite, sans défense. La peau du visage est celle qui reste la plus nue, la plus dénuée. La plus nue bien que d’une nudité décente. La plus dénuée aussi : il y a dans le visage une pauvreté essentielle ; la preuve en est qu’on essaie de masquer cette pauvreté en se donnant des poses, une contenance. Le visage est exposé, menacé, comme nous invitant à un acte de violence. En même temps le visage est ce qui nous interdit de tuer.
Le visage est signification, et signification sans contexte. Je veux dire qu’Autrui dans la rectitude de son visage, n’est pas un personnage dans un contexte. D’ordinaire, on est un « personnage » : on est professeur à la Sorbonne, vice-président du conseil d’Etat, fils d’Un tel, tout ce qui est dans le passeport, la manière de se vêtir, de se présenter. Et toute signification, au sens habituel du terme est relative à un tel contexte : le sens de quelque chose tient dans sa relation à autre chose. Ici, au contraire, le visage est sens à lui seul. Toi, c’est toi.

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