Terminale HLP groupes 1 et 2 - Ecriture libre (facultatif) et scènes de théâtre (pas facultatif)

 

Ecriture libre

 Voici le sujet pour celles et ceux qui souhaitent profiter de leurs vacances pour me rendre un travail d’écriture libre. Je rappelle que cet exercice est facultatif

Créez une nouvelle, une poésie, un conte, un récit, une vidéo, etc. dans laquelle l’héroïne ou le héros trouve une longue  lettre ou un document (éventuellement très éloigné dans le temps) racontant une expérience dans laquelle il se retrouve de façon à la fois confuse et très intense, comme si c’était lui qui avait vécu cet épisode. Se pourrait il qu’elle ou il ait vécu sans le savoir avant d’être né.e? Mais il y a plein ici d‘autres possibilités susceptibles d’expliquer le sentiment troublant de cette reconnaissance et de cette sympathie. Jusqu’où peut aller le partage d’une expérience par la lecture et l’écriture? C’est finalement ça la trame qui doit alimenter votre plume, ou votre caméra, ou votre pinceau. 

Scènes de théâtre:

Voici les propositions de trames pour composer et jouer des scènes de théâtre à finaliser pour le  09 décembre. Ce travail n’est pas facultatif et il sera noté. Après réflexion, je n’impose pas la constitution de groupes. Vous êtes libre de choisir et de traiter un sujet seul.e ou à plusieurs, ce qui évidemment orientera votre choix de sujets. Si vous souhaitez me proposer d’autres scénarios, envoyez moi vos propositions rapidement à jacques.baillagou@orange.fr 

Bonnes vacances à vous

1. Imaginez le dialogue entre Beckett, ou un fan de Beckett (bête en cage née de bête en cage, etc.) et une autre personne convaincue de la possibilité voire de l’évidence du partage de l'expérience avec Autrui (ayant éventuellement lu Aristote ou Deleuze (Partie 5))
2. Mettez exactement en scène l’expérience décrite par Max Scheller dans le texte mais avec une fin plus parlante, humoristique ou dramatique.
3. Pour quatre personnages: un dialogue entre deux personnes avec la voix off (et intérieure de chacune des deux). Il s’agit de montrer simplement l’écart entre ce qui est dit et ce qui est intérieurement pensé.
4. Jouez une conversation très banale au début et correspondant dans un premier temps à la banalisation décrite pas Nietzsche qui va devenir de plus en plus profonde et subtile, à la suite d’un choc, d’un évènement, d’une reconnaissance, d’une réalisation brutale par l’une ou l’autre des personnes ou par les deux. Comment des « moi, je » peuvent devenir des « nous », voir un «  je à deux têtes »?
5. Mettez en scène la rencontre entre Ghérassim Luca ou un poète qui développe le même style poétique (voir éventuellement la vidéo: «  comment s’en sortir sans sortir? ») et une personne très terre à terre pour laquelle « les mots ont un sens. Poussez cette incompréhension jusqu’à un fin grotesque ou édifiante 
6. Mettez en scène un drame de l’incommunicabilité. 
7. Travaillez à partir de l’une de ces trois références littéraires: 1) « Lettre au père » de Kafka 2) "Pour un oui pour un non » de Nathalie Sarraute 3) « Juste la fin du monde » de Jean-Luc Lagarce. Cela peut aller du pastiche d’une scène ou tout simplement du style de ‘lune de ses trois pièces jusqu’à une scène que décidez de jouez littéralement.
8. Mettre en scène la tentative de dialogue de personnes qui ne parlent pas la même langue et qui ont un litige à régler. Ils ont à leur disposition un interprète mais celui-ci va troubler le jeu de façon comique ou dramatique (il se peut aussi que ce soit le contraire et que les deux personnes essaient de s’entendre mais que l’interprète sème la zizanie). L’essentiel est ici de faire naître un effet de décalage.