dimanche 15 mars 2020

Séance du 16/03/2020 - TS3 CALM (Cours à la maison) 2H: Explication de l'oeuvre de Nietzsche "Vérité et mensonge au sens extra-moral"

(J’ai envoyé à chacune et à chacun de vous la version définitive de référence de l’œuvre de Nietzsche « Vérité et mensonge au sens extra-moral ». Vous pouvez l’imprimer et la considérer à la fois comme l’exemplaire sur lequel vous devez travailler et l’exemplaire à présenter à l’examinateur en cas d’épreuve orale. Il est très important de prêter attention aux §. J’ai divisé l’oeuvre différemment de la première version (14§ au lieu de 17) et l’explication suivra l’ordre de ce nouveau découpage. Il est évidemment de première importance que vous puissiez à chaque moment connaître le passage que nous serons est train d’expliquer. Pour la séance d’aujourd’hui, nous reviendrons simplement sur la philosophie de Nietzsche et sur certains préalables à son explication, mais dés demain ayez sous le coude l’oeuvre elle-même)

Explication de l’oeuvre de Friedrich Nietzsche:  Il convient de bien saisir que l’étude de cette oeuvre va nous permettre de traiter de nombreuses notions qui sont à votre programme: la raison et le réel - La culture - la science - L’art et d’autres qui bien que ne faisant pas partie du programme de terminale S n’en sont pas moins « mobilisables » dans le cadre de l’épreuve de Philosophie du baccalauréat (Interprétation - Langage). Nous allons expliquer l’oeuvre dans sa TOTALITE.

   
Avant les vacances, nous avions parlé rapidement de la vie de Friedrich Nietzsche, de la philosophie de cet auteur et du contexte de l’oeuvre. Nous pouvons revenir en quelques phrases sur ces deux derniers points:
1) La philosophie de Friedrich Nietzsche a été très influencé par la lecture d’un autre philosophe allemand: Arthur Schopenhauer mais il va s’en détacher de plus en plus au fil de ses oeuvres. Ce que Nietzsche reprochera à Schopenhauer c’est son nihilisme, son pessimisme. Pour cet auteur, en effet, tout dans « la vie » et dans l’univers est animé d’une force unique, absurde, violente dont rien ne peut se désolidariser, c’est ce qu’il appelle le « vouloir-vivre ». Quand vous désirez quelque chose ou quelqu’un, c’est en réalité le vouloir-vivre qui vous pousse vers cette chose ou vers cet être de telle sorte que jamais le sujet humain n’est davantage trompé que quand il croit vouloir ou désirer. C’est toujours le vouloir vivre qui agit quand vous croyez agir. Or ce vouloir-vivre est absurde parce qu’il nous contraint à sans cesse désirer, ce qui revient à souffrir puisque, comme nous l’avons vu, nous n’obtenons jamais ce que nous désirons (puisque tout désir est idéalisation et toute idéalisation rend impossible la réalisation). Notre vie sera donc absurde, sans sens, tant que nous nous laisserons guider par le vouloir vivre.
    Le seul moyen de « résister » est de s’exclure de ce cycle infernal du vouloir-vivre en cessant de désirer, en contemplant ,par la méditation ou par l’art, la vie, comme de l’extérieur (il faut préciser que Schopenhauer lui-même a été très influencé par la lecture des Upanishads, c’est-à-dire les premiers textes à l’origine de la philosophie orientale (notamment l’Hindouisme et le Bouddhisme).
    Ceci étant dit, la philosophie de Nietzsche est à la fois plus complexe et plus subtile que celle de Schopenhauer, d’abord parce que ce que lui Nietzsche appelle « la volonté de puissance » ne correspond pas au vouloir vivre chez Schopenhauer. Nietzsche est tout-à-fait d’accord pour dire que l’individu humain n’est pas libre, qu’il est animé par la volonté de puissance, mais celle-ci n’est pas négative et surtout elle est multiple. Il y a, non pas UNE force, mais une multiplicité, et d’autre part, il est possible pour l’individu de consentir à la libération en lui de cette volonté de puissance. C’est bien là le sens de ce que nous avons déjà étudié: « deviens ce que tu es » (soit ce que la volonté de puissance fait de toi parce que c’est ça que « tu es »).
    Parvenir à ce consentement, c’est bien ce que nous décrit aussi la métamorphose des trois stades:
Nous passons tous par ce premier stade qui est celui du chameau: nous croyons dans les idéaux qui sont véhiculés dans notre société, nous croyons à la morale, éventuellement au patriotisme (Nietzsche lui-même s’est engagé volontairement dans la guerre contre la France de 1870), à tout ce que la « Société » de notre époque promeut comme valeurs
Puis nous nous révoltons, passant ainsi au stade du « lion ». Nous critiquons et n’adhérons plus aux valeurs établies. Disons que nous ne nous satisfaisons pas qu’elles soient établies
Enfin nous devenons « l’enfant », c’est le créateur naïf qui a la grâce de voir ce qui vraiment « premier », important. L’artiste a une vision simple voire brute de la vie et c’est en cela qu’il est un créateur. Pour Nietzsche, nous sommes tous fondamentalement cela. Ce sera la raison pour laquelle, dans l’œuvre que nous allons étudier, il fera plusieurs fois l’apologie de la mythologie et de l’art, par opposition à la Science.
        Nous pouvons rajouter à ce panorama rapide de la philosophie Nietzschéenne, la notion de généalogie qui définit la méthode de Nietzsche et qui est déjà à l’ouvre dans « vérité et mensonge au sens extra-moral ».
Nietzsche est un philosophe de l’immanence et pas du tout de la Transcendance. Ce point est crucial (il faut que vous le compreniez):
- La transcendance définit tout ce qui est posé comme supérieur à nous, idéal, comme Dieu pour le christianisme, le Judaïsme et l’Islam. Platon croyait à la transcendance des Idées. Dés que vous adhérez à l’idée qu’il y a au-dessus de nous une force ou un être qui a crée, modelé ou qui influence nos vies, comme Dieu, le destin, etc, vous croyez à une transcendance.
- L’immanence, c’est évidement le contraire de cela. Rien n’est au-dessus de nous, il n’y a qu’ « ici bas » et tout ce qui agit agit à partir d’ici bas. Le philosophe de l’immanence par excellence est Spinoza quand il écrit « DEUS site Natura » (Dieu c’est-à-dire la nature. Spinoza croit en un dieu qui est la vie, la nature, la totalité de ce qui est. Nietzsche est aussi un philosophe de l’immanence qui croit non pas à Dieu, mais à la volonté de puissance, à savoir à cette multiplicité de forces qui ne cessent d’agir à chaque instant et qui font de la vie ce déferlement constant et joyeux (en quoi il se distingue de Schopenhauer) de flux sensitifs, d’affects au plus prés desquels l’artiste se tient lorsque il crée son œuvre.
          
Par conséquent, il convient que nous soyons à la fois des médecins et des artistes: des artistes pour voir à l’œuvre cette volonté de puissance, et des médecins pour relever derrière les valeurs les instincts qui les ont suscités, c’est exactement de la symptomatologie. Derrière une valeur comme la morale, le devoir, la conscience, etc, il faut aller chercher la force, la pulsion qui en est l’origine. Nietzsche insiste beaucoup sur le fait que la nature est dissimulatrice. Elle peut aller jusqu’à se contrarier elle-même. La généalogie consiste à partir du principe qu’aucune valeur n’est divine, transcendante par nature. Il faut donc faire son historique, voir à quoi elle est due. C’est ça la généalogie. Nous pouvons considérer ‘Vérité et mensonge au sens extra-moral » comme une généalogie de la notion de Vérité. Pourquoi sommes nous si soucieux de trouver ou de dire la Vérité?

2) Quelques mots sur le contexte de l’œuvre: elle n’a pas été publiée du vivant de son auteur qui donc ne souhaitait visiblement pas qu’elle le soit. Nous savons qu’il en a offert une version à Cosima Wagner, mais il semble qu’il l’ait ensuite reléguée au rang d’oeuvre de jeunesse. De fait, elle n’est pas encore empreinte du style poétique de Nietzsche (mais c’est aussi pour cela qu’elle est plus claire). Il ne faut pas déduire de ce refus de publication que Nietzsche ne donnait aucune valeur à cette oeuvre (sans quoi il ne l’aurait pas offerte à Cosima). En fait nous retrouvons quasiment toutes les intuitions qui feront l’essentiel de sa philosophie à venir. Nous relèverons, entre autres, trois éléments qui en témoignent:
Nietzsche veut trouver l’origine de l’instinct de vérité, comme il souhaitera plus tard comprendre l’origine généalogique de la morale
Nietzsche est un philologue de formation. Il s’intéresse à la langue grecque mais aussi au langage. Il relève mieux qu’aucun autre philosophe de cette poche les falsifications dues au langage dans notre approche du réel. Nous mettons des étiquettes sur des réalités et, à cause de cela nous les amalgamons alors qu’elles sont dissemblables. Nous ramenons au « même » ce qui est fondamentalement « Autre ».
Une approche assez critique de la Science. Il faut faire très attention à ce point: ce que Nietzsche dénonce de la Science, c’est ce que l’on appelle son positivisme, ou son scientisme, à savoir une approche exclusivement scientifique du réel et surtout la croyance que la science dirait la vérité de tout, qu’elle serait légitimée à avoir le dernier mot. La science est une modalité d’approche du réel et rien d’autre. Elle n’est ni plus ni moins une version possible, une métaphorisation possible de la vie, sachant que l’homme ne peut aucunement jouer de la version conforme d’un fait: « il n’y a pas de faits, il n’y a que des interprétations ». Autrement dit Nietzsche n’aurait rien à critiquer d’une conception de la science qui se présenterait comme étant seulement une interprétation possible du monde, de la vie, de l’homme (c’est important parce qu’il me semble qu’aujourd’hui, de nombreux scientifiques seraient disposés à être Nietzschéens)

⇒ ATTENTION Pour optimiser votre réception du Cours, il est impératif que je vous pose de temps à autre quelques questions auxquelles je vous demande de réagir en m’envoyant votre réponse par pronote, avant mercredi. Pour cette première séance ces questions ne seront pas notées mais elles le seront prochainement  (je le préciserai évidemment):
1) Qu’est-ce qui caractérise la philosophie de Nietzsche selon vous?
2) Comment comprenez vous la notion de « généalogie » (utilisez vos mots)
3) En quoi consiste la critique du langage selon Nietzsche?

       
        Avant de nous lancer dans l’explication de l’œuvre proprement dite? Il convient d’insister sur deux points appelons-les les préalables à l’explication: a) expliquer l’expression « au sens extra-moral » b) définir philosophiquement la vérité
   

a) Au sens extra-moral:  Que signifie exactement cette expression? Nietzsche interroge ce rapprochement, cette sorte de réflexe conditionné qui fait que lorsque nous parlons de « vérité » nous disons immédiatement « oui, il faut la dire, nous en faisons un impératif moral ». Pourquoi faudrait-il dire la vérité? Pourquoi ne faudrait-il pas la dire? Qu’est-ce que cela pourrait signifier: la dire ou la chercher sans « il faut »? Se pourrait-il que la vérité soit le fruit d’une puissance de dissimulation effective dans la vie? Se pourrait-il que notre oeil de clinicien y relève, comme en toutes choses, l’efficience de forces multiples, contradictoires dont certaines seraient anesthésiantes et d’autres vitalisantes ?
Qu’est-ce que la morale, en effet? Pour la définir, il semble légitime de citer le philosophe dont l’oeuvre a considérablement et peut-être définitivement résolu cette question, à savoir Kant, et notamment la formulation de cet impératif catégorique grâce auquel nous sommes finalement à même de savoir si l’intention qui commande une action est suffisamment « bonne » pour garantir la nature morale de l’action.
    « Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu puisses vouloir en même temps qu’une action devienne universelle. » La maxime désigne le principe à partir duquel notre volonté se détermine à agir, et si elle est universelle, c’est-à-dire si nous ne nous contentons pas de vouloir à titre personnel et limité à notre cas particulier que tel ou tel projet se réalise, alors notre acte pourra à juste raison être qualifiée de « moral ».
        Le génie de Kant consiste à faire dépendre la moralité de l’action, non de son contenu, de ce qui est fait, ou envisagé, mais de la « forme », on pourrait dire de la modalité d’application de la maxime. Ce qui compte moralement n’est pas vraiment ce qu’on va faire mais  plutôt « comment » on va le faire. Est-ce en tant que « moi empirique » que l’on veut cet acte ou en tant que sujet transcendantal, universel? La notion d’universalité fait donc le lien entre la moralité d’une action et le jugement à partir duquel elle peut être dite « vraie ». En effet, une affirmation peut être dite « vraie » quand elle reconnue comme telle par tout homme, en tout lieu et en tout temps.
    C’est exactement la raison pour laquelle l’acte de dire la vérité est celui sur lequel Kant revient aussi souvent pour illustrer ce qu’est une action morale, notamment dans son opuscule:  « D’un prétendu droit de mentir par humanité ». Il est moral de dire la vérité, même à des assassins, parce que l’on peut vouloir que tout le monde dise la vérité, même dans un tel contexte, précisément car l’universalité de cette volonté de dire vrai crée un monde au sein duquel la volonté de tuer disparaîtrait d’elle-même. En effet, on ne peut pas vouloir d’un monde constitué d’assassins. C’est contradictoire dans les termes.  Si nous devions analyser la thèse de Kant concernant la moralité de l’action, nous réaliserions qu’elle repose entièrement sur la vérité, et notamment sur un « vouloir vraiment » qui revient à vouloir « universellement ». Une action est morale quand elle est voulue par une volonté bonne. Une volonté est bonne quand elle est désintéressée, c’est-à-dire débarrassée de tout motif pathologique et personnel, par conséquent, quand elle est « universalisante ». Nous pourrions dire quand elle porte un monde au sein duquel, chaque individu étant un sujet transcendantal, le consensus total règne. Or, ce consensus de l’universel est aussi exactement le critère de la vérité formelle. Les hommes ne s’opposent qu’au sujet d’intérêts personnels, mais s’ils parviennent à faire taire en eux le moi empirique et tout ce qui est du registre des passions, de la sensibilité, du « moi », alors ils ne peuvent pas faire autrement que vouloir de la même façon, en tant que sujets raisonnables, universellement. Nous touchons le point crucial de l’argumentation Kantienne quand il apparaît non seulement que l’action morale est l’action animée par la volonté universelle de la vérité, mais surtout que cette universalité ou cet « universellement » désigne en fait l’accord de tous les hommes, par quoi « universellement vouloir » signifie aussi « humainement vouloir », voire « vouloir que l’Homme soit » (avec un grand H: l’Humanité). C’est comme si Kant finalement défendait l’idée qu’on ne peut pas accomplir d’action morale sans que l’humanité s’accomplisse au sein de cette action, dans le monde. Chaque volonté bonne est comme une ratification, une signature de l’accord au terme duquel l’humanité « est », s’effectue consensuellement, universellement.
        En d’autres termes: une bonne volonté ne peut vouloir qu’universellement et vouloir universellement ne peut que vouloir l’homme dans le monde. Mais qu’un monde puisse exister sans homme, ou bien qu’universellement puisse vouloir dire: « du point de vue d’un univers sans homme », autrement dit que l’homme puisse aller jusqu’à envisager qu’une action serait morale précisément quand elle envisagerait un point de vue débarrassé de tout intérêt humain, de toute velléité de l’homme à constituer un genre, c’est ce que Kant ne semble même pas pas pouvoir envisager.
       
Que reste-t-il de la vérité dés lors qu’on lui retire toute dimension universalisante, c’est-à-dire dés qu’on cesse de lui accorder cette valeur rigoureusement consensuelle qui permet finalement aux hommes de s’entendre entre eux dans le cadre d’une procédure normative, conventionnelle et axiomatique (on part d’une prémisse, d’un principe dont on déduit rigoureusement les suites logiques). Et si la morale n’était rien d’autre en fait qu’une axiomatique appliquée aux comportements des hommes?  Soit un élément x appartenant à un ensemble G de telle sorte que rien dans les propriétés et le comportement de x ne dépasse de  ce qui fait de G un ensemble. Qu’est-ce que la morale si ce n’est la mise en application d’un protocole inclusif suivant la norme duquel tout x est élément de G, c’est-à-dire tout homme est élément de l’humanité, et agit exclusivement de telle sorte que rien ne doit jamais dépasser de cette appartenance. La volonté  de x d’accomplir telle action est-elle compatible avec la création de l’ensemble G de telle sorte qu’aucun x ne puisse s’exclure de cet ensemble? Comment x peut-il « agir » de telle sorte que tout dans la volonté animant son action fasse de G l’ensemble de tous les x? Comment la volonté d’un homme peut-elle être suffisamment fédératrice, constitutive de l’ensemble G pour se réduire exclusivement à cette capacité de faire ensemble, de composer un ensemble?
        La morale de Kant fait de l’universalité de la volonté, la condition formelle de la moralité de l’action. Aucune action de x ne peut être dite morale si son intention ne dessine pas l’humanité comme l’ensemble de tous les x.     C’est justement ce caractère formel, mathématique qui explique la très haute exigence de la morale de Kant, voire l’incompréhension qu’elle suscite parfois quand on l’applique à des situations très concrètes. En tant que x devant constituer G, je ne peux pas vouloir accomplir un acte « sécessionniste », séparatiste, du style: mentir une fois à un homme animé de mauvaises intentions.  Finalement s’il est moral de toujours dire la vérité, c’est aussi parce qu’une certaine vérité s’effectue par la morale, parce que cette position kantienne consiste aussi à définir « une » vérité de la morale, voire une vérité qui ne soit que morale, étant entendu qu’il peut peut-être exister une vérité qui ne soit pas morale. Peut-on sans jeu de mot, « dé-Kanter » la vérité, démasquer l’imposture qui consiste à faire passer pour « vrai » ce qui en réalité est seulement « consensuel », grégaire, anthropocentrique?
        Car il importe bien de saisir au nom de quelle vérité Nietzsche entreprend de démasquer l’imposture de la vérité, sachant qu’il ne peut s’agir de « sa » petite vérité personnelle (moi, je pense que..). Il existe nécessairement une authenticité, une force, une puissance, ou une perspective, un angle de vue à partir de laquelle ce qui nous semblait vrai va nous apparaître comme humain, trop humain, ou seulement humain, voire comme « grégairement » (gregus: en latin troupeau) humain.
Demain nous parlerons du second préalable à l’explication du texte de Nietzsche, à savoir les définitions philosophiques de la Vérité.

⇒ ATTENTION: dernière question. Répondez  en utilisant vos propres formulations, via Pronote, avant mercredi. 
4) Pourquoi Nietzsche intitule-t-il son œuvre Vérité et mensonge au sens extra-moral (pas plus de 10 lignes maximum)?
    

Pour toute question sur cette séance, utilisez, s’il vous plaît, la rubrique « commentaire » de ce blog qui présente l’avantage de nous offrir une plate forme d’échange commune. Cela me permet de répondre une seule fois à des questions identiques. Les passages difficiles le sont évidemment pour plusieurs d’entre vous et répondre à l’une ou à l’un d’entre vous me permet de répondre à toutes et à tous. Merci d’avance et à demain!

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